Il y a un an, il était encore à la recherche de sa voie, aujourd’hui, c’est un Iz’avy confiant et sûr de ses choix qui célèbre son premier anniversaire.
En avant la musique ! Et cette fois, plus de jazz barbant et très technique, qui endort le public à la mi-temps. Harty Andriambelo et ses compagnons de route ont décidé de laisser tomber cette musique incompréhensible qui n’accroche que les musiciens de… jazz. A la place, ils ont opté pour des notes plus enjouées, plus agressives, mélangeant les rythmes typiques aux influences étrangères. Pour son premier anniversaire qui sera célébré le 29 mars prochain, Iz’avy a d’ailleurs choisi un répertoire et un endroit plus conviviaux qui les rapprocheraient davantage de ceux qui l’a toujours soutenu depuis ses débuts. « Jouer sur scène et y prendre du plaisir, c’set bien. Mais quand on est le seul à y prendre goût et que le public s’ennuie, là c’est mauvais signe. C’est ce qui nous a motivé à plus jouer sur le rythme et l’ambiance », explique Harty Andriambelo.
Ouvert. Pour le concert d’anniversaire à l’Urban Café Antsahabe, les cinq compères ont donc choisi un répertoire qui reflète leur penchant : Meddy Gerville, Jonathan Butler, Al Jarreau, Bob Marley et peut être même une Joyce Jonathan mais joués à leur manière et assaisonné à la sauce Iz’avy … Grand fan de Tritra et façonné par la musique de cette formation de virtuoses, le quintet veut également rendre hommage à ce groupe dont faisait partie Naivo Andriambelo, le père des deux des membres de Iz’avy. Pour l’occasion, Bim sera aux percussions, Harty à la basse, Poun à la guitare et Andry Michael au clavier et au mélodica. « Josea étant indisponible le 29 mars, ce sera Andry Silvano qui se mettra derrière la batterie ».
Mahetsaka
