
L’environnement reste au centre des préoccupations des entreprises et organisations du secteur privé. La Journée mondiale pour le nettoyage sera célébrée demain dans 150 pays, dont Madagascar. Des actions sur terrain et un webinaire seront au programme
« Entrepreneuriat durable, cas des plastiques ». Tel est le thème du webinaire gratuit qui se tiendra demain à 10h, dans le cadre de la Journée mondiale pour le nettoyage (World clean up day). Cette journée sera célébrée sous le parrainage du ministère de l’Environnement et du développement durable, en partenariat avec la JCI Madagascar (Jeune Chambre Internationale) et Tsialonina Consulting. « Les intervenants seront Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environnement et du développement durable, Prospérin Tsialonina, consultant et entrepreneur et Endrehina Andrianomanana, fondateur de Crédit Carat. Ces derniers ouvriront le débat sur le sujet et encouragerons les jeunes grâce aux partages de leurs expériences respectives », ont indiqué les organisateurs de l’événement.
Actions sur terrain. Le World clean up day ou la Journée mondiale du nettoyage est le plus grand événement organisé par Let’s Do it World (LDIW), une organisation mondiale qui réunit plus de 150 pays. Selon ses promoteurs, l’événement se déroule chaque troisième samedi du mois de septembre, avec comme objectif de créer ensemble un monde sans gaspillage. « Chaque pays a un leader ou une équipe qui travaille en tant que volontaires, pour mobiliser les populations de leur pays pour la Journée mondiale du nettoyage. A Madagascar, elle est représentée par Let’s Do It Madagascar (LDIM). Et l’organisation du World Clean up Day a débuté en 2018 », ont noté les représentants de l’association. Pour cette année, des nettoyages dans 10 différentes villes à Madagascar se seront faits, demain, par plus de 30 associations et organismes ainsi que des centaines de volontaires. « A cause de la situation actuelle, il y aura des nettoyages en groupe, organisés par différentes entités mais aussi des nettoyages individuels ou en petits groupes dans différentes communautés. Tout cela, en respectant les normes sanitaires en vigueur dans chaque localité », ont fait savoir les organisateurs. D’après eux, nous sommes tous affectés par les déchets mal gérés. La participation à l’événement – peu importe l’âge ou la situation – représente une contribution pour que Madagascar soit sain et sans déchet.
Antsa R.