La rencontre du président national du Tim, Marc Ravalomanana avec ses partisans à Toamasina n’a pas pu se tenir en raison de l’interdiction des forces de l’ordre. En effet, à partir de sept heures du matin, ces dernières ont sillonné l’enceinte de Magro Tanambao V , lieu auquel la manifestation du Tim était prévue. Aucune négociation n’a eu lieu dans la mesure où « l’ordre portant interdiction de manifester émanait directement du Premier ministre », informe Marc Ravalomanana. Lui qui s’insurgeait, par ailleurs, contre cette décision, car pour lui, « le Magro n’est pas leur propriété, mais la nôtre ». Quoi qu’il en soit, l’ancien chef de l’Etat a eu l’occasion d’adresser quelques mots à ses partisans, non pas au Magro, mais dans un endroit privé hors des radars des forces de l’ordre dépêchées dans la capitale du Betsimisaraka. « Selon la Constitution, les partis politiques légalement constitués ont le droit d’effectuer des manifestations. Par rapport à cela, j’ai déjà envoyé des lettres ouvertes à l’Union européenne, à l’Union africaine et aux Américains pour dénoncer ces agissements du gouvernement », a soutenu Marc Ravalomanana.
Recueillis par Aina Bovel



