C’est parti, le XVIe Sommet de la Francophonie a démarré, hier, avec comme ordre du jour « la conférence ministérielle de la Francophonie ». Elle est l’une des trois instances de la Francophonie prévues par l’article 2 de la Charte. Elle se réunit une fois par an afin d’assurer le suivi des Sommets des chefs d’Etat et de gouvernement. Cette conférence ministérielle a pour mission de veiller à l’exécution des décisions arrêtées lors d’un Sommet et de préparer le Sommet suivant. Elle se prononce sur les grands axes de l’action multilatérale francophone. Les Etats et gouvernements membres ou observateurs du Sommet y sont représentés par leur ministre des Affaires étrangères ou le ministre chargé de la Francophonie.
Retombées directes. Selon le directeur du bureau régional de l’Océan indien de l’OIF, Malik Sarr, « la langue nationale n’est pas du tout contradictoire avec l’objectif de la francophonie ». Il estime, par ailleurs, que « ce Sommet signe le retour définitif de Madgascar sur la scène internationale ». Il pense, en outre, que recevoir le monde, ce n’est pas tous les jours. Et d’enchaîner que « cette proximité de l’hôtel 5 étoiles et du Centre de conférence internationale d’Ivato, c’est unique. Il faut le rentabiliser ». Toujours d’après le directeur régional de l’Océan indien, le pays va bénéficier des retombées directes de ce Sommet, notamment avec l’hotellerie, la rentrée de devises et la location de voitures. Et d’ajouter que « les accords signés en marge du Sommet seraient une occasion pour les hommes d’affaires de découvrir Madagascar ».
Dominique R.