Le rappeur a cité le nom des chanteurs de la nouvelle génération dans son texte. « Je reconnais qu’ils sont doués », dit-il dans son couplet. 13 ans après la sortie de son premier single, il diffuse « Zah juste zah 2.0 », le 23 janvier dernier et fait réagir plus de 15000 followers en l’espace de 3 semaines.
Lous’fah demeure humble bien qu’il ait traversé plus de deux décennies de carrière. Nageant pourtant dans le grand bain, il ne s’est jamais pris pour une grosse pointure. Effectivement, « Zah juste zah 2.0 » est un clin d’œil à tous les artistes de Madagascar. « Je n’ose même pas me comparer à eux, car ils ont porté le flambeau de notre chère patrie ».
Le parcours de cet homme a été long. Un des fondateurs du collectif Kivah Masikiny au début de l’année 2000, la voix de cette formation de Befandriana-Avaratra résonne dans les régions Sofia, SAVA et DIANA. Avec ses comparses, il a hissé haut le rap Tsimihety. Piliers de la culture Hip Hop dans sa contrée, Kivah Masikiny impressionne les jeunes. À la suite, monsieur décide de voler de ses propres ailes. Entre 2007 et 2011, il essaie de conquérir la capitale en proposant des sonorités assez variées. En 2012, il gagne enfin les oreilles des adeptes du rap de la ville des Mille. Il doit son succès à un tube légendaire, « Zah juste zah ». Dès lors, Lous’fah attire sur lui l’œil des producteurs et des organisateurs événementiels. Les paroles de ce morceau sortent de l’ordinaire. Contrairement aux autres apôtres du rap qui écrivent des textes égotrip, ses propos relatent la modestie.
Iss Heridiny
