
Il est de nouveau sur la scène politique. Après des années de retrait, Zazah Ramandimbiarison, ancien ministre de Marc Ravalomanana, a brisé le silence dans un contexte où la tension est manifeste sous les chaumières. Cet homme politique a soutenu que « toutes formes de déstabilisation nuisent à l’intérêt national ». Il a fait allusion aux attaques en règle lancées par les opposants et exhorte, à cet effet, qu’il est « nécessaire de promouvoir actuellement un élan de solidarité derrière les projets entrepris par le président de la République ». Il a pris le camp du chef de l’Etat, qui selon lui, fait actuellement l’objet d’ attaques ciblées ». Alors que « tous les acteurs devraient se donner la main et contribuer en faveur du développement du pays », poursuit-il. Il n’y a pas lieu, en effet, de « déstabiliser » selon Zazah Ramandimbiarison qui défend, en revanche, le bilan du régime. « Des réalisations sont palpables », soutient cet ancien consultant international. « Il est question actuellement de soutenir les efforts déployés par le régime », avance-t-il.
Failles. Zazah Ramandimbiarison a rencontré, hier, le nouveau conseiller spécial du président de la République en charge des affaires politiques, Jean André Soja dit Kaleta. La rencontre a eu lieu au palais d’Ambohitsorohitra entre les deux politiciens. Ils ont accordé leur violon et Zazah Ramandimbiarison affiche son soutien au président de la République. « Des failles persistent » reconnait-il, « mais il est important aussi de les améliorer » poursuit Zazah Ramandimbiarison lorsqu’il a rencontré la presse hier à l’issue de son entrevue avec Kaleta. A cet effet, « le gouvernement, notamment le premier ministre et les ministres, ainsi que les hauts responsables au sein des ministères devront tous œuvrer en faveur des directives du président de la République », selon toujours l’ancien ministre. « L’objectif est de veiller aux besoins urgents et fondamentaux de la population », soutient-il. Surtout dans ce contexte où la crise ukrainienne est loin d’être clémente pour l’économie nationale.
Recueillis par Rija R.