Malgré la reprise de l’AGOA, les mauvaises conditions des affaires pénalisent encore les entreprises franches. Le retard du remboursement de la TVA par l’Etat, ainsi que le problème de délestage dans la Grande Ile sont les plus cités, d’après Eva Razafimandimby, président du GEFP (Groupement des entreprises franches et partenaires). En effet, ces handicaps représentent des freins à l’atteinte de l’objectif des entreprises franches, d’exporter des produits d’une valeur d’un milliard USD, d’ici à deux ou trois ans. « Les difficultés actuelles font suite de la crise mondiale depuis 2008, marquée par la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs internationaux. Mais avec le système de visa déjà en attente pour les exportations vers les Etats-Unis, les entreprises restent optimistes surtout pour ceux qui se spécialisent uniquement sur le marché de l’AGOA. Par ailleurs, la concurrence est de plus en plus rude, et il est difficile d’avoir une exclusivité de marque de produit, vu que de nombreux pays sont en concurrence et que les maisons-mères se trouvent toutes à l’extérieur », a affirmé la représentante du GEFP. En ce qui concerne les incidents évoqués récemment dans les zones franches, le GEFP soutient que le cas d’une entreprise ne devrait pas être un motif de sanctionner l’ensemble.
Antsa R.