
Brickaville est sans doute le district le plus affecté par les impacts du cyclone Ava dans la partie Est de Madagascar.
Les données recueillies suite aux opérations de survol de la zone Est de Madagascar confirment la situation de Brickaville, fortement impactée par le passage d’Ava. Sur financement de la compagnie minière Ambatovy, le survol effectué samedi dernier dans cette partie Est du pays, de la ville de Toamasina jusqu’à mi-chemin vers Vatomandry, en passant par Brickaville, ainsi que la partie Nord de Toamasina, a permis d’évaluer l’étendue des dégâts laissés par Ava. A Brickaville, en particulier, la submersion des zones agricoles, outre l’inondation dans les zones habitées, pourrait être à l’origine de problèmes de sécurité alimentaire dans les mois à venir, affirme le BNGRC (Bureau national de gestion des risques et des catastrophes).
Miandrivazo. Depuis la semaine dernière, les survols se succèdent dans les zones sinistrées, notamment dans les régions. Financées principalement par les organismes partenaires et le secteur privé, ces opérations de survol ont permis d’évaluer, d’une part, l’étendue des dégâts, mais également de coordonner les activités de soutien aux populations des zones sinistrées. Dans les parties Ouest et Nord-ouest de Madagascar, les localités de Miandrivazo, Maintirano, Mahajanga, Mahajamba, Antsohihy et de Mampikony ont été survolées dimanche dernier. Miandrivazo où la rupture du barrage de Mahajilo a inondé la quasi-totalité des zones agricoles et la majeure partie de la ville, pourrait connaître également des difficultés dans les prochains mois dans les domaines agricole et alimentaire.
Vue globale. Quant aux zones sises dans la partie Est de la Grande Ile, le survol effectué, hier 15 janvier, a permis d’évaluer la situation dans les districts d’Amparafaravola, Ambatondrazaka, Andilamena, Vavatenina, Fénérive-Est, Soanierana Ivongo, Sainte-Marie, Foulpointe, Toamasina I et II, Vatomandry, Mahanoro, Marolambo et Anosibe An’Ala. Ces deux survols étalés sur deux jours ont été financés par l’UNICEF à travers un fonds ECHO, en collaboration avec le PAM. Une vue globale de la situation post-Ava est attendue incessamment.
Hanitra R.