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jeudi, mars 28, 2024
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46e anniversaire du 1er avril 1971 : Monja Roindefo pour un devoir de mémoire

Pour Monja Roindefo, le 1er avril 1971 fait partie de l’Histoire de Madagascar, donc ne devrait pas être oublié. (Photo : Kelly)

Pour cette année, il n’y aura aucune manifestation de la part du MONIMA (Mouvement National pour l’Indépendance de Madagascar) pour marquer le 46e anniversaire du 1er avril 1971. Néanmoins, ce parti tient à transmettre un message à l’endroit des Malgaches.

1er avril 1971. Combien de Malgaches se rappellent cette date importante de l’Histoire de Madagascar ? Combien se soucient des évènements qui se sont passés ce jour-là dans le Sud de l’île et ceux qui ont lutté pour la libération du pays dont Monja Jaona ? Les réponses sont loin d’être unanimes mais en tout cas, le MONIMA rappelle et interpelle les Malgaches à ne pas oublier une partie de leur Histoire. En d’autres termes, il requiert un devoir de mémoire. C’est ce qu’a transmis, hier, Monja Roindefo, à Antsakaviro lors d’un point de presse effectué par le parti.

Vécu. Madagascar vient de commémorer le 70e anniversaire des évènements de 1947 notamment à Antananarivo et à Moramanga, mais sont en nombre réduit ceux qui accordent de l’importance à la date du 1er avril 1971, marquée par la lutte menée par Monja Jaona et consorts dans le Sud laquelle s’est produite il y a 46 ans, jour pour jour et dont la répression a fait 3 000 morts. Sur ce point, Monja Roindefo a été clair : « le 1er avril 1971 est le prolongement du 29 mars 1947 et ce qui s’est passé en 1972 est la suite logique des évènements de 1971 ». Et lui de rappeler que « parmi les revendications figurent l’ouverture de Madagascar vers l’extérieur, la suppression de l’impôt per capita, l’amélioration des secteurs de l’éducation et de la santé ». Effectivement, ceux qui ont mené cette lutte ont voulu mettre en place une réelle indépendance de Madagascar et mettre en cause le régime néocolonialiste ou succédané de la colonisation.

Considération. Le MONIMA, en avril 2015, a érigé une stèle à Ampanihy en mémoire de ceux et de celles qui ont sacrifié leur vie dans cette lutte. En effet, d’après les explications que nous avons reçues, « les corps de ces gens ont été tout simplement mis dans une fausse commune et c’est le MONIMA qui a construit des tombes qui ont permis de les garder ». Par ailleurs, sur la question relative au déplacement des ossements de Monja Jaona, son fils Monja Roindefo a été précis. « Si les Malgaches estiment que l’on devrait le faire, nous ne le contestons pas. Mais il est beaucoup plus optimal d’attribuer le nom de Monja Jaona à une rue ou d’ériger une stèle en sa mémoire », conclut-il.

Aina Bovel

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