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mercredi, avril 30, 2025
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8 mars à Mahajanga : Mialy Rajoelina met en lumière le potentiel des jeunes filles et les défis des femmes

La Première dame et marraine de l’événement a adressé un message d’espoir aux jeunes filles.

La célébration de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, a pris une dimension particulière cette année à Madagascar, avec un accent mis sur les jeunes filles et les femmes. Mialy Rajoelina, Première dame et marraine de l’événement, a prononcé un discours empreint de soutien et de reconnaissance, tout en dressant un bilan des actions entreprises à Mahajanga durant son séjour sur place.

« Jeunes filles, vous avez un rôle à jouer, vos aspirations sont précieuses, vos rêves méritent d’être réalisés ». Ce message d’espoir prononcé par la première dame,  Mialy Rajoelina au Village touristique de Mahajanga, a résonné comme un encouragement pour les jeunes filles présentes.

La Première dame a souligné l’importance de l’autonomisation des jeunes filles, insistant sur le fait que leur avenir ne devrait pas être limité par les attentes de la société. « Nous souhaitons voir les femmes et les jeunes filles malgaches jouir des mêmes droits, des mêmes chances et de la même dignité que les hommes et les garçons », a-t-elle déclaré, appelant à transformer ces paroles en actions concrètes.

Une célébration inclusive

Le thème de cette année, « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes et les jeunes filles, en particulier celles vivant dans les zones reculées. La Première dame, Mialy Rajoelina,  a exprimé sa solidarité envers les mères de famille, les victimes de discrimination et de violence, ainsi que les femmes entrepreneures.

Reconnaissance et soutien aux femmes

La marraine de cet événement a  également rendu hommage aux femmes et aux mères de famille, reconnaissant leurs efforts et leurs sacrifices. « Je tiens à vous exprimer ma gratitude. Sachez que vos efforts sont vus et appréciés », a-t-elle déclaré, encourageant les hommes à soutenir les femmes dans leurs parcours.

L’éducation, une priorité

L’éducation des jeunes filles a été au cœur du discours de Mialy Rajoelina, qui a exhorté les parents à scolariser leurs filles et à les soutenir dans leurs études. Elle a également mis en garde contre les mariages précoces, qui entravent l’avenir des jeunes filles.

Bilan

La célébration du 8 mars a été l’occasion pour Mialy Rajoelina de dresser un bilan des actions menées à Mahajanga  durant son séjour sur place. Elle n’a pas non plus oublié les familles des victimes des récentes intempéries. Parmi les initiatives phares, on peut citer le Bootcamp, une formation intensive pour 2 500 jeunes filles. Il y a également les actions de protection de l’environnement comme le nettoyage de la plage, la plantation de cocotiers et de mangrove. La mise en place du safe space, l’extension du projet Hope sans oublier la 32e édition de la caravane médicale.

En conclusion, cette célébration du 8 mars a été marquée par un message d’espoir et d’encouragement pour les jeunes filles et les femmes malgaches, tout en soulignant l’importance de l’égalité et de l’autonomisation.

Dr Edward Christow, coordonnateur résident p.i du Système des Nations Unies.

Progrès en matière d’égalité de sexe

« Pour toutes  les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». À l’heure que le monde est confronté à une explosion des inégalités, ce thème constitue un appel résolu à l’action en vue d’un monde meilleur et égalitaire pour toutes et tous, selon le Dr Edward Christow, Coordonnateur résident par intérim du Système des Nations Unies durant son allocution. Au nom du système des Nations Unies, il a également  adressé ses sincères félicitations au Gouvernement de Madagascar, représenté par le Chef de l’Etat, Andry Rajoelina, pour les progrès accomplis par le pays en matière d’égalité des sexes et de respect et protection des droits des femmes et des filles. Il a aussi félicité  Mialy Rajoelina, Première dame de Madagascar, qui représente une force indéfectible dans la lutte pour l’amélioration des conditions des femmes et des filles malgaches sans oublier la ministre de la Population et des Solidarités pour sa vision, son leadership et sa collaboration continue.  

Investissement 

Le thème de la célébration du 8 mars  coïncide bien avec le message du Secrétaire général de l’ONU , Antonio Guterres que le Dr Edward Christow, Coordonateur résident par intérim du Système des Nations Unies  n’a pas manqué de transmettre  durant son allocution. « (…) Bafoués ou restreints, les droits humains des femmes sont menacés.(…) Nous devons agir pour débloquer des financements afin que les pays puissent investir dans l’égalité  et pour faire de ces investissements une priorité », rapporte-t-il.

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La féminité dans toute sa splendeur.

Plus de 10 000 femmes réunies  au Village Touristique

Malgré la pluie, une foule impressionnante de femmes venues de toute l’île s’est réunie à Mahajanga pour célébrer la Journée internationale des femmes, le 8 mars. Cet événement, placé sous le haut patronage de la Première dame, Mialy Rajoelina, a rassemblé plus de 10 000 femmes, selon les estimations.

Engouement. Dès 5 heures du matin, les femmes ont commencé à affluer vers le Village Touristique, bien avant le début officiel de la cérémonie, prévu à 10 heures. Chacune a mis en valeur son origine à travers des tenues traditionnelles colorées et des produits locaux emblématiques, comme la vanille pour la région de Sava.

Le défilé, qui s’est déroulé dans une ambiance festive et pacifique, a été l’occasion pour les femmes de démontrer leur fierté et leur solidarité. La plupart des participantes ont financé leur voyage et leurs tenues grâce aux cotisations de leurs associations. La plupart ont participé à la vente expo qui s’est tenue au bord de la mer.

Lors de la remise des vivres et des kits solaires à Betanimanga.

« Tranon’ny Viavy Mandroso » , un espace dédié aux femmes

« Un lieu d’espoir et un tremplin vers un avenir sans violence ». Telle est la vision du « Safe Space », ou « Tranon’ny Vaiavy Mandroso » inauguré le 7 mars par la Première dame, Mialy Rajoelina. Cet espace multifonctionnel offre une gamme de services destinés à soutenir et à autonomiser les femmes de la région Boeny.

Un espace polyvalent

Le « Safe Space » comprend entre autres un espace numérique, permettant aux femmes d’accéder à l’apprentissage et à la technologie.Un espace de réseautage, favorisant les échanges et la création de liens sociaux. Un espace de formation, proposant des formations professionnelles et des ateliers sur les petits métiers. Une crèche, un service de soutien psychologique et une école des parents.

Lors de l’inauguration, la Première dame a souligné que cet espace permettrait aux femmes et aux jeunes filles de s’épanouir, de retrouver confiance en elles, de s’exprimer et de renforcer leurs compétences grâce à l’éducation et à la formation.

VBG

Mialy Rajoelina, championne de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), a mis en avant l’importance de cet espace dans la lutte contre ce fléau. Le « Tranon’ny Viavy Mandroso » abrite une antenne de la Brigade féminine de proximité (BFP), facilitant l’accès des victimes de violence à l’aide et au soutien. Selon la commissaire Aina Randriambelo, secrétaire générale du Ministère de la sécurité publique, cet espace permet de lever les craintes des victimes de violences qui hésitent à se rendre dans les commissariats de police. À Mahajanga, 32 387 personnes ont été sensibilisées en 2024 si  248 plaintes seulement  ont été enregistrées.

Partenariat. La Première dame, l’UNFPA et Orange Solidarité Madagascar ont collaboré à la création de ce projet. Un accord de partenariat a été signé pour renforcer leur engagement en faveur de la protection des droits des femmes.

Lors de l’inauguration, des lampes solaires, des kits de dignité et des vivres ont été distribués à 300 femmes de Betamanga, victimes de violence.

En résumé, le « Tranon’ny Viavy Mandroso » représente un pas important vers l’autonomisation des femmes à Mahajanga, en leur offrant un espace sûr et des services adaptés à leurs besoins.

Les bénéficiaires de Hope lors du carnaval au village touristique.

300 jeunes filles tracent leur avenir à Mahajanga

« J’écris mon avenir ». Tel est le thème de la deuxième édition de la formation « Hope », qui s’est déroulée à l’Akory Aly Maison de la Culture de Mahajanga. Après une première édition à Antananarivo, destinée aux épouses des forces de l’ordre, cette session a réuni 300 jeunes filles âgées de 10 à 21 ans, issues des collèges et lycées de Mahajanga.

Organisée par Henka Suru et l’association Fitia, cette formation a permis aux participantes de renforcer leur confiance en elles, de définir leurs objectifs et de se préparer à affronter l’avenir. La cérémonie de clôture, qui s’est tenue le 7 mars en présence de la Première dame, Mialy Rajoelina, a été l’occasion de remettre des certificats aux 300 jeunes filles. »Nous écrivons notre avenir. C’est ce qu’on nous a appris pour réaliser nos rêves. Il faut aussi persévérer dans ce que l’on entreprend », témoigne Chancelah, bénéficiaire de la formation « Hope ».

Les 300 jeunes filles ont également participé au carnaval organisé au Village Touristique, à l’occasion de la Journée internationale des femmes. Elles ont interprété leur chanson phare, « Efa niova » (Nous avons changé), qui est désormais leur slogan. A rappeler que la  formation a mis l’accent sur le développement personnel, l’estime de soi, le respect et la valorisation de la personne.

La Première dame, Mialy Rajoelina a donné l’exemple à suivre dans la protection des mangroves.

30 000 plants de mangrove mis en terre à Boanamary

Après les opérations de nettoyage de plage et de plantation de cocotiers au village Touristique, la Première dame, Mialy Rajoelina, a poursuivi son engagement en faveur de l’environnement en participant à la plantation de 30 000 plants de mangrove à Boanamary, dans le district de Mahajanga II. Cette initiative s’est déroulée sur une superficie de 2 hectares. La Première dame, convaincue de l’importance de la protection de l’environnement, a souligné que chaque célébration du 8 mars est l’occasion de mener des actions concrètes en ce sens. « De nombreuses associations de femmes dépendent des mangroves pour leur subsistance, notamment grâce à la pêche. Des actions similaires ont déjà été menées à Antsiranana », a-t-elle déclaré. Elle a également exprimé sa préoccupation face aux pressions qui pèsent sur les mangroves, notamment la transformation de ces dernières en charbon de bois.

Bon exemple

L’engagement direct de la Première dame dans la protection des mangroves a été salué par les communautés locales, qui y voient un exemple à suivre. Selon elles, chaque citoyen doit prendre part à la protection de l’environnement. La mangrove, écosystème fragile, nécessite un suivi et un entretien réguliers après la plantation. Les communautés locales assureront ce suivi, afin de préserver cet écosystème pour les générations futures. »Nous effectuerons des descentes sur le terrain pour surveiller les mangroves, qui assurent la subsistance des populations locales et ne doivent pas être détruites. Ces dernières années, nous avons constaté une diminution des prises de poissons en raison de la dégradation des mangroves. Alors qu’auparavant nous pouvions pêcher 10 kg, nous n’en obtenons plus que 5 kg », a témoigné Jean Paul Randrianarison, agent de terrain.

Narindra Rakotobe

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