
Le moment émouvant de la cérémonie de commémoration a eu lieu hier à Saint-Raphaël, dans le Var, en présence du président français.
15 août 1944-15 août 2024
Il y a 80 ans, la Provence a vu le débarquement des troupes alliées. Composées en partie de tirailleurs d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne. « Ces hommes s’appelaient François, Boudjema, Harry, Pierre, Niakara », a remémoré Emmanuel Macron. Même s’il n’a pas cité nommément de « Rakoto » ni de « Rabe », le président français n’a pas oublié la Grande Ile dans cette séquence mémorielle. « Officiers de l’Empire ou enfants du Sahara, natifs de la Casamance ou de Madagascar, ils n’étaient pas de la même génération, de la même confession, de la même condition. Ils étaient pourtant l’armée de la Nation, l’armée la plus fervente et la plus bigarrée », a-t-il souligné.
Sacrifices
Il, c’est évidemment l’actuel chef suprême des armées françaises qui a exprimé hier, « une reconnaissance indéfectible aux héros du 15 août ». Y compris ceux qui « n’avaient jamais foulé le sol de la métropole » avant le Débarquement de Provence et sa libération. Le maître de l’Elysée d’assurer que « La France n’oublie rien des sacrifices des Congolais, des Béninois, ni ceux des peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger ». En incluant les Malgaches dans ce devoir de mémoire, comme l’avait fait le président Jacques Chirac en 2004, lors de la commémoration du 60e anniversaire du Débarquement de Provence à l’occasion de laquelle il avait déclaré « Jeunes de l’Algérie du Maroc et de la Tunisie, fils de l’Afrique occidentale ou de l’Afrique orientale, de Madagascar ou de l’Océan Indien (…), tous se sont magnifiquement illustrés dans les combats de notre Libération ».
Noms
20 ans après, le président Emmanuel Macron rend à son tour hommage aux soldats étrangers morts pour la France. Ils font partie des 466 soldats qui reposent à la nécropole de Boulouris, dans la commune de Saint-Raphaël, dans le Sud-Est de la France. Le chef de l’Etat français estime que « leurs noms doivent continuer d’être donnés à nos rues, à nos places pour inscrire leur trace impérissable dans notre histoire ». Quand est-ce qu’il y aura une rue Rakoto ou une place Rabe en France ?
R.O
Rainilainga Raindedaka Radomelina n’était pas présent ou n’a pas été convié malgré la présence de chefs d’états Africains nombreux . Lorsqu’on est gouverneur de La France soutenir MADURO au Venezuela avec les fraudes électorales BE VATA comme ICI c’est un crime de lèse majesté ! Normal que les dictateurs se renvoient les bonnes manières !
Pour information à la question posée: quand est-ce qu’il y aura une rue Rakoto ou une place Rabe en France sachez qu’à Saint Denis, l’île de La Réunion il y a une rue appelée : rue de Madagascar et ce depuis longtemps.
C’était honorable mourir pour aider la France impérialiste !
Vous vous trompez de génération !