C’est la dernière ligne droite avant l’ouverture du sommet de la Francophonie. Les organisateurs se donnent corps et âmes pour finaliser le projet qu’ils avaient présenté, il y a quelques mois. Ce dernier a été remanié entretemps à cause de certaines difficultés rencontrées en chemin. Les travaux seront diligentés jusqu’au dernier jour pour que Madagascar accueille les nombreux chefs d’Etat qui vont venir avec toute la dignité nécessaire.
A J-11 de l’ouverture du Sommet de la Francophonie
Point n’est besoin de rappeler tous les problèmes qui ont perturbé la préparation de ce sommet. Il est préférable de parler des mesures qui ont été prises pour assurer la sécurité et le confort des chefs d’Etat et de leur délégation. Le nombre d’éléments des forces de l’ordre a été considérablement augmenté par rapport à ceux réunis pour le sommet du COMESA. Les 7 000 gendarmes et policiers vont quadriller une ville qui sera ultra sécurisée. Les écoliers et les collégiens seront en vacances du 21 au 27 novembre pour empêcher la création de ces nombreux embouteillages qui se forment devant les établissements scolaires. Les charrettes et les pousses seront interdits de circulation pour les mêmes raisons. C’est donc une ville aux rues moins encombrées pour ne pas dire vides de toute agitation que les prestigieux invités de ce sommet vont pouvoir traverser durant ces quelques jours. Les autorités vont donc tout faire pour que rien ne détonne dans le paysage de cette ville d’Antananarivo. Il n’y aura point de liesse populaire car ses habitants n’ont pas le cœur à cela. En fait, les rares spots qui ont été diffusés à la télévision n’ont eu aucun impact. Le journal de la francophonie qui va bientôt sortir sera tiré à plusieurs milliers d’exemplaires et distribué gratuitement. Il a pour but de sensibiliser les Malgaches à l’événement. Il reste à savoir si l’objectif sera atteint car ces derniers semblent totalement indifférents. A j-11, les organisateurs du sommet sont fébriles. Les réunions se tiennent pour peaufiner les derniers préparatifs.
Patrice RABE