Établissement public national : À la recherche de nouveaux DG

Le secrétariat général de la Présidence de la République a pris l’initiative de catalyser un processus de recrutement rapide pour les nouveaux dirigeants des établissements publics nationaux. C’est une mesure proactive visant à insuffler une nouvelle énergie dans la gestion de ces organismes, qui jouent un rôle déterminant au sein de l’administration.

Depuis plus d’un mois, la Présidence a rappelé avec insistance l’urgence de pourvoir les postes de direction dans plus d’une vingtaine d’établissements. L’objectif est clair : dynamiser la gestion de ces institutions pour répondre aux exigences croissantes en matière de résultats. La chasse aux nouveaux DG de ces organismes est donc ouverte. 

Actuellement, plusieurs établissements fonctionnent avec des intérimaires à leur tête, notamment l’Office malgache des hydrocarbures (OMH), l’Office des mines nationales et industries stratégiques (OMNIS), l’Agence nationale de l’or (ANOR) et l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (ANALOGH). Maintenant, le gouvernement est fermement déterminé à nommer de nouveaux dirigeants pour injecter une nouvelle dynamique dans ces organismes.

Augmentation. Le cas de l’Office malgache des tabacs, Ofmata, est aussi à signaler. S’il y a un établissement public qui a affiché auparavant un dynamisme, l’office malgache du tabac figure dans le peloton de tête. Cette entreprise publique a affiché une vitalité remarquable, résultat des réformes mises en place en 2019. Ces mesures ont considérablement amélioré sa performance financière, avec une augmentation significative des recettes fiscales versées quotidiennement à la caisse publique.

Les réajustements salariaux effectués dans le cadre de ces réformes ont permis de mettre fin à 18 ans de stagnation des salaires des employés de l’Ofmata. Cette initiative a contribué à stimuler la productivité et le moral au sein de l’entreprise.

Mauvaise gestion. Cependant, malgré ces réussites, l’Ofmata est confronté à des défis internes. Le manque de gouvernance et le retard dans la nomination d’un nouveau directeur général menacent la stabilité financière de l’entreprise. L’absence de leadership expose l’entreprise à des risques de mauvaise gestion des finances publiques.

L’inaction du ministère de l’Agriculture face à cette situation suscite, cependant, des préoccupations croissantes au sein de l’Ofmata et au-delà. Pour les employés de cet organisme, il est impératif que des mesures soient prises rapidement pour garantir la continuité des progrès réalisés et pour préserver la santé financière de cette institution cruciale.

Rija R.