
4 personnes dont une femme de 25 ans et trois enfants sont encore à l’Hôpital Militaire de Soavinandriana.
Rebondissement dans l’affaire de l’accident du cortège présidentiel survenu dimanche après-midi à Ambatobe. Un petit garçon de 8 ans a succombé des suites de ses blessures. L’annonce a été faite hier par le Directeur général de l’Hôpital Militaire de Soavinandriana, le Général Fanomezantsoa Rakoto lors d’un point de presse organisé devant le Service des urgences de cet établissement hospitalier. « Malgré les soins d’urgences qui ont été faits, c’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de cet enfant », a-t-il déclaré. Tsihoarana Raharimalala aurait rendu l’âme hier vers 8h15, après avoir subi une intervention chirurgicale dans la nuit de dimanche. L’opération aurait débuté vers une heure du matin et aurait duré plus de 4 heures. « La décision de l’intervention chirurgicale a obtenu l’accord de la famille », a précisé le DG de l’HOMI. Et lui de faire savoir qu’après l’opération, l’enfant a été placé en salle de réanimation mais vers 6h30, il a présenté des complications. La prise en charge par l’équipe médicale de l’HOMI n’était plus suffisante pour le ramener à la vie.
Habitude. À noter que dimanche après-midi, quelques heures seulement après son hospitalisation, cet enfant a dû subir un scanner à l’IMM. D’après les informations, Tsihoarana Raharimalala a perdu connaissance tout de suite après l’accident. Sa grand-mère, Madame Marie-Jeanne a confirmé qu’il n’a pas été renversé par la voiture blindée de l’escorte présidentielle. Ce sont les militaires qui se sont projetés hors du véhicule lorsque celui-ci a fait un tonneau, qui ont heurté son petit-fils. « Le choc était très violent car outre leur poids, ces militaires avaient encore leurs armes à la main », a-t-elle expliqué, avant de poursuivre que l’enfant de 8 ans se trouvait sous un militaire qui, lui aussi était inconscient et grièvement blessé à la tête. Madame Marie-Jeanne a aussi fait savoir que c’est une habitude pour les enfants du quartier de sortir pour saluer le président Andry Rajoelina à chaque fois qu’ils entendent la sirène du cortège présidentiel. « Ce jour-là, ils étaient sortis pour saluer le président. Mon petit Tsihoarana était toujours le premier à sortir dans cette rue à chaque passage du cortège », raconte-t-elle.
Condoléances. Hier, une forte délégation de la Présidence de la République s’est présentée au Tranom-pokonolona Mangarivotra Ambatobe pour présenter ses condoléances à la famille du jeune garçon de 8 ans. Cette délégation a été dirigée entre autres, par le Secrétaire Général auprès de la Présidence Valéry Ramonjavelo, la Directrice de Cabinet Lova Hasinirina Ranoromaro, le Directeur général en charge des Projets présidentiels, Augustin Andriamananoro, de la Directrice de la Communication Soatiana Rajoelisoa, ainsi que de plusieurs hauts responsables au niveau de la Présidence. Il convient en effet de noter que sur instruction du président Andry Rajoelina, la Présidence de la République prend en charge toutes les dépenses relatives aux soins médicaux des 10 personnes blessées lors de cet accident, et se chargera aussi de l’organisation et des frais des obsèques qui auront lieu à Manjakandriana. Actuellement, quatre des personnes blessées lors de cet accident du convoi présidentiel sont encore à l’hôpital. Il s’agit de trois enfants et d’une femme âgée de 25 ans. « Leur état de santé s’est amélioré mais ils doivent encore faire l’objet d’un suivi médical », a expliqué le Médecin-Colonel Hanitriniala Durandale, premier responsable au sein du Service des urgences au niveau de l’Hôpital militaire de Soavinandriana. Elle a aussi expliqué que les 4 militaires et 2 enfants ont déjà pu quitter l’hôpital.
Davis R