23 sur les 114 circonscriptions scolaires existantes sont déjà dotées d’infirmeries scolaires. L’acheminement des médicaments et des équipements vers ces infrastructures est déjà en cours.
Pour renforcer davantage la prise en charge des élèves victimes d’accidents scolaires, le ministère de l’Education nationale (MEN) a prévu de mettre en place une infirmerie scolaire par Circonscription Scolaire (CISCO). A l’heure actuelle, le projet couvre 23 CISCO dans 23 régions et l’objectif est de couvrir les 114 CISCO existantes d’ici fin 2023. Ceci entre dans la mise en œuvre du projet « tsinjo fahasalamana an-tsekoly » par l’Office national de la prévention des accidents scolaires à Madagascar (ONaPascoma) du MEN qui a également procédé au recrutement de 20 nouveaux infirmiers. Ces derniers bénéficieront d’une formation leur permettant d’assurer au mieux leur travail lors d’un atelier qui se tiendra du 27 avril au 2 mars. « Des efforts sont déployés pour que les Ciscos restantes puissent bénéficier chacune d’une infirmerie scolaire », selon le directeur de l’ONaPascoma, Mbotimina Sophie Ismael.
Soins
Les infirmeries scolaires existantes sont déjà équipées et dotées de médicaments nécessaires pour les premiers soins d’urgence. Ce projet est financé avec les fonds propres de l’ONaPascoma grâce à la cotisation annuelle de 200 ariary par élève. Les soins dispensés dans les infirmeries scolaires ne se limitent pas seulement aux premiers soins puisque c’est aussi un centre d’écoute, d’accompagnement et de suivi de l’état de santé de l’élève, selon le médecin auprès de l’ONaPascoma, Dr Pedersen Razafindralaivola. 560 000 élèves sont assurés par l’ONaPascoma et peuvent bénéficier des soins à l’infirmerie grâce à leur cotisation annuelle de 200 ariary. Selon également ce médecin, 14 élèves ont perdu leur vie dans les accidents scolaires en 2019. La toxicomanie ainsi que les jeux dangereux figurent parmi les premiers motifs de consultation dans les infirmeries scolaires.
Narindra Rakotobe