Quatre accords de financements ont été signés avant la clôture du Dialogue politique qui s’est tenu à Antsiranana le 27 avril dernier.
La coopération bilatérale entre Madagascar et l’Union européenne se renforce davantage. Un financement d’un montant total de 122 millions d’euros a été attribué à la Grande-île, avec la signature de quatre protocoles d’accords par Antonio Sanchez-Benedito, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar ; et Gervais Rakotoarimanana, Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement (FED), non moins ministre des Finances et du Budget. Sur ce montant, 50 millions d’euros seront attribués au programme d’Appui au Financement de l’Agriculture et aux Filières Inclusives dans le Nord de Madagascar (AFAFI-Nord) ; 40 millions d’euros dédiés au Programme de Renforcement Institutionnel vers le Développement de la Résilience Agricole (RINDRA) ; 30 millions d’euros pour l’Appui Budgétaire pour l’exercice 2017 ; et 2 millions d’euros à titre de Facilité de Coopération Technique.
PND. D’après les explications, ces financements figurent dans le Programme Indicatif National 11e FED alloués à Madagascar, dont le montant total s’élève à 518 millions d’euros. En effet, les conventions signées concernent les axes prioritaires du Plan National de Développement (PND), qui place le développement rural parmi les priorités, afin d’améliorer les conditions de vie de la population Malgache et de soutenir la croissance économique du pays, tout en ciblant les zones prometteurs. « Le secteur de l’agriculture est l’un des secteurs stratégiques et prioritaires pour le développement économique du pays. L’appui au développement de ce secteur garantit une création d’emplois décente et productive. Pour le cas de Madagascar, dont 85% de la population est classifiée dans le secteur primaire, les deux programmes AFAFI-Nord et RINDRA vont assurer le développement rural de la Grande Ile. Les deux autres conventions concernent l’Appui budgétaire au titre de l’exercice 2017 et la facilité de coopération sur le renforcement de capacité du capital humain », a indiqué le ministre Gervais Rakotoarimanana à la suite de la cérémonie de signature.