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mardi, mai 14, 2024
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Affaire Andohatapenaka : L’Etat persiste, Lalao Ravalomanana portera plainte

La construction de cette nouvelle gare routière a été suspendue pendant 24 heures.
La construction de cette nouvelle gare routière a été suspendue pendant 24 heures.

Des éléments de l’Emmo-Reg ont été envoyés hier sur place pour sécuriser le site de la discorde.

La descente effectuée la nuit du lundi à Anosipatrana par le Col Joseph Ramiaramanana, accompagné des éléments de l’Emmo-Reg (éléments réquisitionnés selon le Gal Florens Rakotomahanina), pour récupérer les 3 camions mis en fourrière par la CUA a fait monter de plusieurs crans la tension dans le bras de fer sur l’affaire Andohatapenaka. Hier, l’Etat, à travers le ministère auprès de la Présidence en charge des Projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’Equipement (M2PATE), a dénoncé que « la mise en fourrière de ces camions est considérée par l’Etat comme une pure et simple entrave à la bonne marche des travaux destinés au bien-être de la population tananarivienne. » « Les camions de la Société CRBC sont destinés à la construction de la nouvelle route reliant Ivato et Andohatapenaka. Ils ne sont aucunement affectés à la réalisation de la gare routière. La société CRBC a rempli toutes les formalités nécessaires, douanières et administratives, avant de faire circuler les camions en question. Ces camions doivent tous travailler 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin de terminer à temps les travaux pour accueillir le Sommet de la Francophonie. », souligne un communiqué du M2PATE.

Action judiciaire. Le maire d’Antananarivo Lalao Ravalomanana ne s’est pas fait attendre pour faire entendre ses réactions. « Après les vérifications d’usage des éléments de la Police nationale et ceux de la Police Municipale, lesdits camions étaient en défaut de cartes grises, de plaques d’immatriculation, de polices d’assurances, de certificats de visite technique et d’autorisation ni de circuler, ni de remblais, ni de déblais, obligeant les forces de l’ordre à mettre ces véhicules en fourrière. », a-t-il affirmé lors d’un point de presse qu’elle a tenu hier à l’Hôtel de Ville à Analakely. Devant ce qui s’est passé la nuit du lundi à la caserne de la Police Municipale à Anosipatrana, le Premier Magistrat de la Ville de la CUA de réagir : « En ma qualité de maire et Premier Magistrat de la Ville de la Commune urbaine d’Antananarivo à qui la population a donné sa confiance quant au redressement de la Capitale, j’émets mes vives inquiétudes et ma très grande consternation devant les violences et voies de fait que je condamne fermement, commises à l’endroit de la Commune urbaine d’Antananarivo, Capitale de Madagascar. » Lalao Ravalomanana a annoncé que la CUA va porter plainte.

Annulation. Revenant sur le terrain litigieux d’Andohatapenaka, le M2PATE de rappeler : « Historiquement, le pouvoir en place en 2007 a procédé à une expropriation pour cause d’utilité publique de plusieurs parcelles de terrains à Andohatapenaka. L’indemnisation des propriétaires des terrains a été prise en charge par des ressources publiques. Tiko, à travers la société ALMA, bénéficiant d’abus de pouvoir et de prévarication perpétrée par les dirigeants, a néanmoins réussi à acheter ledit terrain en 2008, en incluant au passage plusieurs autres parcelles appartenant à l’Etat. Le ministre de l’Aménagement du territoire de l’époque Hajo Andrianainarivelo, après avoir constaté l’irrégularité de cet acte de vente en date du 29 décembre 2008 au profit de la société ALMA, l’a annulé suivant l’arrêté ministériel n°38.345/2009 du 1er octobre 2009. Comme le délai imparti pour faire un recours devant les juridictions compétentes est dépassé, l’inscription de l’annulation de l’acte de vente dans le registre foncier n’a été effectuée que le 9 août 2010. Par conséquent, du point de vue juridique, l’arrêté d’annulation est valable et le terrain est bel et bien la propriété de l’Etat. » En tout cas, les travaux de construction de la nouvelle gare routière ont repris hier à Andohatapenaka après une suspension de 24 heures. On a signalé sur place la présence des éléments de l’Emmo-Reg qui ont sécurisé le site.

Recueillis par R. Eugène

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