
Visiblement, le vice-président du Sénat Riana Andriamandavy VII est prêt à engager un bras de fer avec la présidente du syndicat des magistrats de Madagascar (SMM).
Contrairement à son collègue Lylison René de Rolland, le sénateur Riana Andriamandavy VII a été bel et bien présent hier à Anosy lors de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire du Parlement. Et ce malgré les agissements coupables de ce vice-président de la Chambre Haute sur l’affaire Claudine. Sa présence au Palais de verre d’Anosikely n’était pas passée inaperçue par les journalistes. Interpellé par la journaliste de la RFI sur ce qui s’est passé dimanche soir à l’hôpital HJRA, le sénateur Riana Andriamandavy VII de répondre : « La présidente du SMM était venue à l’HJRA pour vérifier si Mme Claudine Razaimamonjy y est vraiment hospitalisée. Elle n’a pas pu faire cette vérification, car elle n’était pas munie d’un mandat pour le faire. La présidente du SMM n’a ni l’autorisation de l’hôpital, ni celle de l’Administration pénitentiaire. » Une manière pour ce beau-frère de Claudine Razaimamonjy d’affirmer que Fanirisoa Ernaivo n’était pas habilitée à effectuer la vérification. Or, du côté de la présidente du syndicat des magistrats de Madagascar, on a appris que cette dernière s’est rendue à l’HJRA en sa qualité de substitut du procureur d’Antananarivo.
Sièges vacants. Revenant à l’ouverture de la première session ordinaire du Sénat d’hier, le siège du sénateur Lylison René de Rolland n’était pas le seul qui a été sans occupant à Anosikely. Celui d’Ahmad, élu président de la CAF en mi-mars de cette année l’est également. Ahmad a été un sénateur désigné par le président de la République. Il suffit donc que ce dernier désigne son successeur par un décret. Ce qui n’est pas fait jusqu’à présent. En fait, ce n’est pas seulement à Anosikely que le chef de l’Etat doit nommer ses représentants. A la HCC, le poste de Mme Raharison Ranoroarifidy Lala Herisoa, décédée le 30 mars dernier, reste vacant. Cette haute conseillère faisait partie des trois personnalités désignées par le président de la République dans son quota. De même au sein du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit (HCDDED), le nom du représentant du président de la République n’est pas encore connu. Sans parler de la nomination de nos ambassadeurs à l’étranger. Cette « lenteur présidentielle » est-elle voulue ou non ?
R. Eugène