Le DirCab sortant du MSP a reculé pour mieux sauter deux semaines après.
Mandimbin’ny Aina Mbolanoro Randriambelo pour l’état-civil, on l’appelle tout simplement Aina Randriambelo depuis le temps où elle était dans le monde des médias. « Le journalisme mène à tout, à condition d’en sortir », dit-on. Elle avait alors passé avec succès le concours d’entrée à l’Ecole Nationale Supérieure de Police (ENSP) pour en sortir major de la promotion Sangany en 2001.
Chef. Ce fut le début de sa carrière dans les rangs de la Police où elle a gravi tous les échelons et grades, en occupant tour à tour des postes de chef de la Police des Mœurs et des Mineurs (PMM) à l’Information, Communication et Relations avec les Institutions (SICRI), en passant par les Relations Internationales au Ministère de la Sécurité Publique (MSP).
Directeur. En 2014, elle était la première femme Commissaire nommée à la tête d’une Direction centrale au sein du MSP. En l’occurrence, la Direction de la Formation Continue et de la Recherche (DFCR) qu’elle avait quittée par la suite pour devenir également la première femme Commissaire, Directeur de l’ENSP à Ivato où elle a formé plusieurs promotions de Commissaires et d’Officiers de Police. Elle continue d’y enseigner, même du temps où elle était la première femme Commissaire Divisionnaire à assumer les fonctions de Directeur de Cabinet du MSP en février 2020 jusqu’à la passation avec son successeur le 8 mai dernier.
CGP. Deux semaines après, par décret du président de la République, l’ex-DirCab a été promue, lors du conseil des ministres d’avant-hier, Secrétaire général (SG) du ministère de la Sécurité publique. Se trouvant ainsi au poste de numéro Deux du MSP, 8 mois après sa promotion au grade de Contrôleur Général de Police (CGP) par décret du Premier ministre portant inscription dans le tableau d’avancement dans les corps des Inspecteurs Généraux, Contrôleurs Généraux de Police et Commissaires de Police au titre de l’année 2022. Première femme SG, cette juriste de formation et issue de la 8ème promotion du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS) est loin d’être en fin de carrière. Le président de la République et le Premier ministre lui ont confié une mission importante au sein du ministère de la Sécurité publique où son expérience en tant que membre du Comité des droits de l’Homme au sein de la Police nationale cadre avec la valorisation du capital humain et le respect des droits de l’Homme contenus dans les « 3 Andry » du programme présidentiel.
R.O