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dimanche, avril 28, 2024
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Aire protégée de Menabe Antimena : Des auteurs de défrichements illicites condamnés à de la prison ferme

Les communautés locales de Menabe Antimena se soucient du devenir de cette forêt sèche. Photo WWF Madagascar.

Cinq personnes viennent d’être condamnées à des peines de prison ferme pour avoir

défriché illégalement dans le périmètre d’une aire protégée.

 Un à deux ans de prison ferme pour chacune des   cinq personnes dont deux femmes, appréhendées pour des actes de défrichements illicites dans l’aire protégée de Menabe Antimena. Le verdict tombé tout récemment au cours d’une audience au tribunal de Morondava n’a pas manqué d’être salué par le public et les défenseurs de l ‘environnement.

Pour rappel, huit personnes ont été arrêtées en décembre 2018 pour défrichement sauvage

d’un espace forestier, lequel se trouve dans le périmètre d’une aire protégée. Ces arrestations ont pu être menées au terme de plusieurs semaines de ratissage effectué par différents

équpes de la direction régionale del’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, les forces

de l ‘ordre appuyées par des éléments des forces armées, et les gestionnaires de l ‘aire protégée.

Un travail qui a ainsi porté ses fruits car il a permis de mettre fin aux agissements des défricheurs illégaux.

Engagement des communautés. « Une coalition au niveau régional composée d’acteurs environnementaux dont Fanamby, Durrell , CNFEREF, MNP, USAID Mikajy, KEW KM CC et WWF, avec les autorités locales ainsi que la plateforme régionale des organisations des sociétés civiles FIVE Menabe, travaille depuis trois ans pour sauver la forêt sèche de Menabe Antimena », précise WWF Madagascar. Il faut savoir que dans cette aire protégée, les actes de défrichement ont pris une ampleur considérable ces derniers temps. En l’espace de huit jours, près de 800 hectares de terrain ont été défrichés au cœur même de l’aire protégée.

Dans les zones d’Ankaraobato, d’Ankaobe et Kirindy, les défricheurs étaient en possession d’une arme de fabrication artisanale. Afin de mettre fin à ces activités illégales, les populations de la zone apportent également leurs contributions en s’investissant dans les actions de contrôle. « Lengagement des communautés locales a également perms de renforcer les contrôles, les patrouilles et les sensibilisations prévus cette année 2019 »,

précise toujours WWF. De nouvelles recrues rejoindront les rangs des équipes d’intervention cette année pour poursuivre les opérations de ratissage.

Hanitra R.

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