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vendredi, mars 29, 2024
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Aires Protégées : Un coût de gestion de plus de 76 millions USD par an

Les aires protégées sont sous-financées selon les résultats de l’étude publiée hier.

Madagascar dispose actuellement de 123 aires protégées réparties sur 7 612 346 ha de superficie selon les données de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité (FAPBM).

10 dollars par hectare par an. C’est le coût moyen nécessaire pour gérer une aire protégée à Madagascar selon les résultats de l’étude sur la valeur économique des aires protégées de Madagascar publiés à Anosy hier. Multiplié par les 7 612 346 ha de superficie couverte par les aires protégées de l’île, le coût moyen annuel de la gestion est estimé à environ 76 123 460 USD chaque année (suivant un calcul simplifié). Un coût réparti entre « les dépenses d’administration, les activités de conservation, la pérennisation financière de l’aire protégée, hors activité de développement communautaire », note le document. Ce coût de gestion est largement dépassé par leurs contributions économiques au niveau national si l’on s’en tient toujours aux résultats de cette étude. Ladite contribution est estimée à hauteur de 410 à 528 millions USD par an, soit 59 dollars/ha/an. 

Autres. Les résultats de l’étude sur la valeur économique des aires protégées de Madagascar font également savoir qu’outre les contributions au niveau local, national et mondial, les aires protégées de la Grande Île apportent également des contributions non mesurables monétairement. Entre autres, les services écosystémiques comme les avantages nets sur la santé humaine, surtout pour les enfants, les apports liés aux recherches et études menées dans les aires protégées (étudiants, chercheurs et communautés bénéficiaires). Les résultats de l’étude avancent également les questions liées à la culture en prenant comme exemple les impacts positifs des films et animations sur Madagascar du point de vue de sa biodiversité. Cette dernière faisant également l’image de marque du pays si l’on s’en tient à cette étude via les espèces comme le Sifaka sautant qui est l’une des premières images de la série Netflix « Our Great National Parks » de l’ancien président américain Barack Obama. Abritant des sites culturels et cultuels, les aires protégées constituent « des valeurs de bien-être, éducationnelles, intrinsèques ou d’existence de la biodiversité ». 

José Belalahy

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