
Madagascar renforce sa résilience climatique grâce à la mise en œuvre du projet SOFF dans la Grande île. Cela permettra, entre autres, d’avoir des données de haute précision.
Madagascar, vulnérable aux cyclones, sécheresses et inondations, dispose actuellement de 24 stations d’observation synoptique. Quatre seulement sont conformes aux normes internationales du Réseau d’observation de base mondial (GBON). C’est dans cette optique que le projet SOFF (Fonds pour le financement des observations systématiques) financera l’installation de deux nouvelles stations automatiques à Arivonimamo et Ambatondrazaka, la modernisation de neuf stations existantes et la construction d’une station de mesure en altitude à Antsiranana ainsi que la création de quatre centres régionaux de maintenance à Toliara, Farafangana, Mahajanga et Antalaha pour assurer la durabilité du réseau. Ces points ont été soulevés hier à Ampandrianomby lors du lancement du projet SOFF de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) visant à moderniser le réseau d’observation météorologique à Madagascar.
Avantages
La mise en place de ces infrastructures permettra de fournir des données essentielles pour améliorer les prévisions météorologiques, protéger les populations et soutenir des secteurs clés comme l’agriculture et les transports. « Des efforts seront encore mobilisés pour la mise en place des stations météorologiques dans tout Madagascar. Une infrastructure météorologique modernisée nous permettra d’avoir des données fiables qui seront partagées aux secteurs clés qui en ont besoin », selon le ministre des Transports et de la Météorologie, Valery Ramonjavelo. A travers ce projet, des formations seront dispensées aux techniciens et ingénieurs malgaches. Il y a également la mise en place de systèmes de sauvegarde de données et la connexion au réseau mondial WIS 2.0 de l’OMM.
Narindra Rakotobe