
L’ambassade de Corée du Sud initie un projet d’initiation à la danse K-Pop depuis hier. Les cours se tiennent au MadaFit à Ankorondrano.
«Peut être que c’est culturel parce que vous les Malgaches, vous êtes à la fois africains et aussi un peu de l’Asie. Peut être que vous pouvez vous identifier plus facilement, plus aisément à notre culture sud-coréenne », avance l’ambassadeur de Corée du Sud, Lim Sang-woo, concernant l’engouement d’une partie des jeunes de la capitale pour la K-Pop. Depuis hier, des cours de danse K-Pop pour les débutants sont organisés par l’ambassade sud-coréenne. « Un projet pilote, du coup, nous sommes heureux qu’il y ait beaucoup de personnes qui viennent s’inscrire. Si ça marche, on va élargir aux autres coins d’Antananarivo », ajoute l’ambassadeur sud-coréen.
Hier donc, dans les locaux de MadaFit à Ankorondrano, elles étaient plus d’une quarantaine de fans de K-Pop à investir la salle de danse qui a été affrétée pour l’occasion. Le projet est centré sur l’apprentissage de base. Les apprenantes devront suivre quatre séances, espacées d’une semaine chacune. Pour le moment, il n’y aura pas de suite mais ce sont de simples moments de partage. Et surtout, l’occasion de se retrouver entre férues de K-Pop. Au regard de l’affluence de ce 17 octobre, on peut constater que cette culture venue d’Asie est déjà bien ancrée à Madagascar, surtout dans les grandes villes.
iKON et compagnie. La K-Pop couvre plusieurs disciplines, allant de la danse aux chants, jusqu’à la manière de se coiffer. Les stars de ce courant artistique sont des icônes dans les pays voisins de la Corée du Sud ; à Madagascar, ce sont surtout les jeunes de la capitale qui se sont approprié cette culture. La K-Pop ne s’est plus cantonnée à de la musique R’n’B, rock, pop, hip-hop… C’est devenu une manière de s’affirmer pour les ados du monde entier, mais aussi des Tananariviens. Des stars comme Evo ou iKON se retrouvent dans presque toutes les bouches des jeunes qui se sont retrouvées au MadaFit hier.
Cette première séance a débuté par « le b.a.-ba de la danse K-Pop sur la chanson ‘B-DAY’ de iKON », et a mis en avant Nomena Razakamalala, chorégraphe et professeur de danse. Ensuite, ce sera des séances d’apprentissage inspirées des « girls bands » et des « boys bands ». La dernière séance sera consacrée au mix de ces différents styles. Ce projet est encore un test, mais au train où vont les choses, d’autres initiatives vont suivre.
Maminirina Rado