
Avec ses près de 90% de la population vivant en milieu rural, la région Amoron’i Mania a plus que jamais besoin de l’électrification rurale qui est un gage au développement dans la région d’Amoron’i Mania.
La récente visite du président de la République dans la commune rurale d’Ambohimitombo I , district d’Ambositra, le 15 janvier dernier, a été une occasion pour le chef de l’Etat d’aborder la question de l’électrification rurale et pour les autorités locales, de mieux faire connaître les potentialités énergétiques de l’Amoron’i Mania au Président, dans le cadre d’un éventuel plaidoyer pourquoi pas, dans l’appui à la recherche de partenariats financiers et techniques. Outre la chute de Tanjoma dans la commune rurale d’Ambohimitombo I dans la partie Est et qui a été largement abordée dans le cadre des différentes opportunités, lors de cette visite présidentielle , l’on peut aussi citer entre autres, toujours dans la partie orientale, mais cette fois, dans le district de Fandriana, de l’aménagement du périmètre hydroagricole de Sandrandahy, de la commune rurale d’Imito, de Fiadanana et Sandrandahy. Le coût approximatif est évalué à 2.500.000.000 ar, selon une étude qui a été réalisée en 2009 par un cabinet d’Etudes.
Agricultures de décrues
Sur le plan administratif, la zone du projet englobe la commune rurale de Sandrandahy, Fiadanana et Imito. Le périmètre est limité à l’Est par le site du barrage, à environ 9kms à vol d’oiseau de Sandrandahy (en direction sud-est) et à l’Ouest par la confluence des rivières Sandrandahy et Mania. La plaine rizicole est formée par des vallées élargies le long de la rivière Sandrandahy qui est la limitrophe de ces trois communes. L’accès à la zone de projet se fait à partir de la RN 41 (Ikelikampona-Sandrandahy). La plaine de Sandrandahy d’une superficie totale de 790 ha, longe la rivière Sandrandahy dans sa partie rive gauche et rive droite sur 15 kms environ. La plupart des périmètres revêtent un caractère traditionnel et combinent l’utilisation des eaux et des systèmes aquifères. Ce sont les agricultures de décrues et de bas fond. C’est-à-dire des rizicultures fluviales extensives adoptant un système d’irrigation naturelle unique, délivrée à l’occasion de la montée des eaux et lors de la saison des pluies. Les problèmes à résoudre sont l’inexistence d’infrastructures agricoles, la non maîtrise de l’eau dans d’irrigation dans le périmètre. La riziculture y dépend de l’eau pluviale et le rendement est faible (1,5t/ha) malgré l’existence de la rivière Sandrandahy traversant le périmètre et le vaste étendu de la plaine. 60% des superficies cultivables sont exploitées actuellement.
Recueillis par Anastase