
Le respect de la loi, garant de l’effectivité des droits de l’Homme. Une désobéissance civile a fait trois morts à Amparibolana Ambatondrazaka.
Un gendarme et deux civils ont été tués dans une situation où toute forme de violence pouvait être évitée. Selon la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, la cause de ce malheureux évènement, soldé par des pertes de vies humaines, repose sur un refus de se conformer aux procédures judiciaires et administratives en vigueur. Afin de prévenir la résurgence d’un pareil incident, la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) met l’accent sur la primauté du respect de la loi, garant de l’effectivité des droits de l’Homme sur le territoire, où l’intégrité physique de la personne a été fortement écornée lors de l’incident aux conséquences dramatiques survenu à Amparibolana.
Indignation. L’égalité en dignité, en droits et la coexistence dans un esprit de fraternité érigent le fondement même des droits humains. Devant le bain de sang qui suscite l’émoi et l’indignation à Amparibolana, le respect du droit à la vie par tous et pour tous, sans distinction de fonction ou de statut social est indiscutable. Des enquêtes sont en cours. En attendant leur aboutissement afin d’appliquer les mesures prévues par la loi à l’adresse des personnes incriminées, la CNIDH appelle au calme afin de restaurer une atmosphère apaisée. Un point de vue que tout le monde partage mais qui ne s’applique pas en raison de la situation actuelle, notamment avec la flambée du prix du riz. Le président a pris des dispositions avec l’importation de 7 000 tonnes de riz de l’Inde, mais il reste à savoir comment se fera l’écoulement surtout la distribution de cette denrée vitale pour les Malgaches.
Recueillis par Dominique R.