Le « Fokontany » d’Ampatsakana, dans le 1er arrondisemment d’Antananarivo-Renivohitra était en effervescence, hier vers 5h30. Des cris se plaignant d’injustice et des actes de violence et de non-respect de droits l’Homme ont retenti. Les uns parlent de droit du plus fort. D’autres déplorent une non considération des plus démunis. Ce fait s’est produit à cause d’une descente policière dans la localité en vue de l’exécution d’une décision judiciaire qui s’est soldée par la démolition d’une trentaine de maisons dans le « fokontany ». La population était en émoi dans la mesure où elle ne serait pas préparée à un tel acte qui, selon les informations, a été déjà annoncé depuis vendredi dernier.
En réalité, les propriétaires de ces maisons ont déjà reçu un ultimatum de 48 heures pour évacuer les lieux en vue de l’exécution d’une décision judiciaire en date de 9 avril 2013. Cet Arrêt de la Cour d’appel donne gain de cause à la personne déclarant être propriétaire légal de cette parcelle de terrain. Mais la panique s’est produite car les concernés n’auraient pas pris au sérieux la sommation lancée à leur endroit d’une part et d’autre part, une partie de ces expropriés ne s’y sont jamais intéressés. « Nous n’avons pas pris en considération cette situation car pour nous, cela ne nous concerne pas dans la mesure où notre parcelle est en règle. Le problème s’est produit car les gens qui sont venus sur place pour exécuter ladite décision judiciaire ont englobé notre terrain dans cette affaire ». Situé à l’extrême Nord de ce terrain en litige, celle de cette famille qui affirme être en situation régulière vis-à-vis de l’administration, s’est vue malheureusement touchée par cette démolition. C’est pourquoi, le propriétaire projette d’aller porter plainte contre les personnes qui sont derrière cet acte.
T.M.