
De Farafangana à Ambalavao, en passant par Vohipeno, le candidat numéro 13 a fait hier le bonheur de la population.
« Nous sommes à 13 jours du scrutin du 7 novembre », a souligné hier à Farafangana le candidat numéro 13 qui n’a pas eu accès hier au stade municipal. « Nous ne laisserons pas une minorité faire obstacle au développement du pays. Nous combattrons le mal par le bien », a-t-il lancé devant la population rassemblée massivement sur la Place Fénérive. « Nous attendons votre candidature depuis longtemps », a confié le représentant des « Ampanjaka ». S’inspirant visiblement d’un tube de Jerry Marcos et Simonda, Andry Rajoelina de faire savoir que « c’est l’original qui se présente en 2018 à la place du pirate de 2013 ». A son corps défendant de citer nommément le « pirate » quoique l’allusion ait été assez claire lorsqu’il a martelé à Ambalavao qu’ « Andry Rajoelina n’est pas du genre « mampiesona et mamadika».

« Premier tour dia vita ». Pour en revenir à Farafangana, le fondateur de l’IEM a promis d’y réaliser de nombreux projets « manara-penitra » s’il est élu. « Premier tour dia vita », devait scander hier la population venue remplir à ras bord le stade municipal d’Ambalavao que le candidat numéro 13 s’est engagé à transformer en terrain synthétique s’il accède à la magistrature suprême. « A en juger par la foule immense et enthousiaste qui est devant moi, je suis en droit d’espérer au moins 90% des voix », a-t-il estimé à Farafangana où il a expliqué l’utilisation du bulletin unique pour appeler les uns et les autres à cocher la case correspondante au candidat numéro 13.
« Tso-drano ». A Vohipeno, la rencontre entre le candidat numéro 13 et la population était placée sous le signe des retrouvailles puisqu’il y était déjà lors de la béatification de Ramose Botovasoa. « Je suis de nouveau parmi vous », a fait remarquer Andry Rajoelina. Fort du « tso-drano » des « Ampanjaka » conduit par leur chef Ndrenony en personne et du soutien inconditionnel de grandes figures politiques originaires de Vohipeno comme le leader du RPSD Marson Evariste, le député Lova Razafindrafito dit Popil, l’ancien ministre Jean Claude Rakotonirina… Le candidat numéro 13 de réitérer que « Madagascar a besoin d’un Président jeune, patriote, dynamique et ayant une vision claire ». Et de faire un « velirano » hier devant la population de Vohipeno où les traditions restent vivaces. « Les paroles s’envolent mais le velirano reste », a d’ailleurs reconnu le candidat numéro 13. Recommandant à la population, partout où il est passé de « ne plus faire le mauvais choix mais de savoir choisir ».

« Iavoloha 13 ». « Premier tour dia vita », a-t-on également entendu à Ambalavao où « Zandrikely » s’est vu remettre une clé mais aussi un « lamba landy » qui fait la réputation de la région. Ravie à l’idée de voir l’ancien numéro Un de la Transition devenir Président de la République. « Ne vous laissez pas acheter votre choix », a-t-il conseillé à la population. Avant d’enchaîner que « le seul moyen d’écarter ceux qui ont échoué, est de voter le 7 novembre pour le candidat numéro 13 ». C’est-à-dire pour Andry Rajoelina qui s’est préparé depuis 4 ans en vue de la course à la magistrature suprême. Et de brandir une pancarte Orange avec l’inscription « Iavoloha 13 ». Une manière d’indiquer le terminus du « Tanora malaGasy Vonona » qui est sur la bonne voie grâce aux voix potentielles engrangées à chaque étape du TGV.
R. O