Hier, le corps sans vie d’une femme a été retrouvé par des passants au bord d’une route reliant le quartier d’Ambohipanja au chef-lieu de la commune d’Ankadikely Ilafy. Informés de cette découverte macabre par le chef du fokontany d’Ambohipanja vers 7h30 du matin, des éléments de la brigade de la gendarmerie d’Ankadikely Ilafy, accompagnés d’un médecin légiste, se sont rendus sur les lieux. Ces agents de l’Etat ont constaté l’état de la victime, vêtue d’un pull gris et d’une veste violette ainsi que d’un pantalon de couleur bleu marine. Lors de l’examen du corps, le médecin a constaté une blessure d’une longueur de 12 cm et de 4 cm de profondeur sur le côté gauche du ventre de la victime. Un constat qui a amené le médecin, dans sa conclusion préliminaire, à mentionner un assassinat. La victime aurait été tuée avec un objet tranchant. Depuis, la gendarmerie a ouvert une enquête qui se révèle difficile car aucune pièce d’identité n’a été découverte sur la victime. D’autant plus que jusqu’à hier, au moment où le corps de cette femme a été transporté et déposé à la morgue de l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha, aucun membre de sa famille ne s’est manifesté. Malgré tout, selon les investigations menées par la gendarmerie qui a collecté les éventuels indices pour orienter leur enquête, cette femme, âgée d’environ 62 ans, d`après le médecin légiste, a été aperçue il y a un certain moment dans ce quartier. Elle aurait circulé dans la localité en étant à la recherche de quelque chose. La gendarmerie a précisé qu’aucune trace de viol n’a été constatée sur la victime. La question se pose alors sur la raison de ce meurtre. Les enquêteurs essaient, par la même occasion, d’en savoir plus sur l’identité exacte de la victime. On attend la suite de cette affaire qui se trouve désormais entre les mains des enquêteurs de la brigade de la gendarmerie d’Ankadikely Ilafy, district d’Antananarivo Avaradrano.
T.M.