La police a de nouveau frappé fort. Un voleur à la tire est tombé sous les balles des éléments de l’Unité d’intervention rapide de la police, la nuit du 15 août vers 22 heures 30 à Ankasina. Ce bandit était poursuivi pour avoir dépouillé un militaire dans le quartier des 67 ha.
Des éléments de l’UIR y effectuaient une patrouille à pied quand ils ont rencontré un homme qui se plaignait avoir été agressé et dépouillé par deux individus armés des sabres. Le plaignant affirmait qu’il est un militaire. Ainsi, la patrouille est tout de suite intervenue en amenant la victime au commissariat du 8e Arrondissement de la Sécurité publique dans la localité. Le militaire a indiqué la direction de ses agresseurs qui ont pris la route menant à Ankasina. Partis à la recherche des suspects, les policiers sont tombés sur ces premiers en train de s’attaquer à une autre personne à Ankasina. Surpris, les malfrats ont tout de suite pris la fuite lançant leur sabre contre les policiers qui étaient à leur poursuite. Les policiers affirment qu’ils ont dû ouvrir le feu pour arrêter les fuyards. Criblé des balles, l’un de ces derniers a été mis hors d’état de nuire. Tandis que son comparse a pu s’échapper.
Hier, la dépouille de ce présumé bandit se trouvait encore à la morgue de l’Hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona à Ampefiloha. Quant aux deux bandits abattus par des éléments du Service anti-gang de la police à Antohomandinika, le 14 août, leurs proches se sont rendus auprès de cet hôpital pour procéder à l’enlèvement de leurs corps.
T.M.