
Les programmes scolaires resteront inchangés pour l’année 2017-2018. Ce qui devrait rassurer les parents et enfants devant concourir pour les examens officiels.
La mise en place du plan sectoriel de l’éducation initié par le ministère de l’Education Nationale se fera par le changement du programme scolaire. Ce qui a fait poser beaucoup de questions de la part des parents et enfants candidats aux examens officiels. Rondro, une mère de famille n’a pas caché sa crainte. « Etant donné que l’on parle tout le temps de reforme de l’éducation, j’ai peur que le programme scolaire change du jour au lendemain », a-t-elle fait savoir. Avant d’ajouter que « ma crainte va surtout à l’endroit de mon fils qui sera candidat aux examens du BEPC cette année. Car un changement de programme pourrait être une difficulté de plus pour lui ». Les propos du directeur des curricula et intrants auprès du ministère de l’Education Nationale devrait toutefois apaiser ces craintes. Interviewée lors de l’atelier de présentation des documents d’accompagnement et des matières choisis pour les classes de T1 et T4, Yveline Anne Marie Randriamiarina, directeur du curricula et des intrants auprès du MEN, a fait savoir que « l’important serait d’initier la logique chez les enfants et de se défaire de l’enseignement qui mise plus sur le parcoeurisme». Le programme scolaire actuel reste donc inchangé sauf que quelques modifications ont été opérées pour l’introduction progressive dans la mise en place du PSE. Yvelinne Anne Marie Randriamiarana d’ajouter que « le changement complet du programme scolaire ne se fera qu’en 2020 ».
Changements. Faire en sorte que les élèves comprennent leurs cours et ne se trouvent pas en difficulté une fois la façon de poser les questions changée, tel serait l’objectif premier de la reforme de l’éducation. C’est d’ailleurs dans ce cadre que la reforme de l’éducation introduit la langue malgache comme langue d’apprentissage dans le premier sous-cycle (trois ans à partir de la classe T1). Yveline Anne Marie Randriamiarina d’expliquer que « ce choix tient compte du fait que la majorité des enfants malgaches comprennent plus le malagasy que le français ». Le directeur du curricula et des intrants auprès du MEN d’ajouter « qu’une introduction progressive du français se fera à partir de la classe T2 ». L’objectif à atteindre serait actuellement le changement des pédagogies d’enseignements dans les écoles primaires publiques. Plus particulièrement, pour que les élèves malgaches sachent lire, écrire et faire des mathématiques.
José Belalahy