
La mise en place d’installations d’adduction d’eau potable a permis la baisse significative des maladies d’origine hydrique dans la commune rurale d’Antoetra-Zafimaniry, dans l’Amoron’i Mania.
L’objectif de l’association humanitaire babakoto-France et ce, avec l’appui de ses partenaires est de doter tous les villages de la commune rurale d’Antoetra-Zafimaniry dans la région d’Amoron’i Mania, de réseaux d’adduction d’eau pour ses habitants. Au total, 9 réseaux d’adduction d’eau à travers 45 bornes fontaines sont déjà installés dans plusieurs des villages et les travaux se poursuivent.
Babakoto-France
Dans le cadre de la poursuite des travaux, une équipe de l’association Electriciens Sans Frontières (E.S.F.) de France, composée de Schuber Jean Claude et Cacace Jean François, se sont rendus à Antoetra tout récemment, pour mettre en place 5 autres projets de réseaux d’adduction d’eau. Mais malheureusement, pour des raisons de santé, les deux missionnaires ont dû écourter leur séjour et n’ont pu réaliser que 2 projets et les 3 autres ont été confiés à des nationaux dont Hery et Régis qui, après leur formation par l’ESF, ont su mener de main de maître les ouvrages, comme a laissé entendre Jean Pierre Errot, membre fondateur de l’association humanitaire babakoto-France et qui était pour la circonstance accompagné de la vice présidente, madame Jacqueline Errot, son épouse. Jean Pierre Errot de préciser que non seulement, l’association babakoto et l’E.S.F. se fixent comme objectif de mettre en place des réseaux d’eau dans tous les villages, mais aussi de réparer les réseaux défaillants qui existent déjà. Il a salué également le savoir faire d’une entreprise malgache, en l’occurrence la société Plascom dans l’approvisionnement des matériels et fournitures.
Maire
Ces efforts entrepris ont permis de constater, a fait savoir le maire de la commune rurale d’Antoetra, Rafanomezantsoa Maurice, une forte baisse du taux des maladies diarrhéiques dans les villages, comme à Tanambao sud. Ainsi pour qu’un village puisse avoir ses bornes fontaines, les habitants sont sollicités de construire leurs propres latrines, comme préalable. Forts de ces acquis, les habitants peuvent se consacrer pleinement à leurs activités de production et les élèves sont plus présents à l’école.
Cohésion et solidarité
Outre les projets d’adduction d’eau, toujours avec l’appui de l’E.S.F., un projet d’électrification rurale avec l’aide des lampadaires solaires débutera ce mois d’octobre dans 5 villages d’Antoetra à titre expérimental, notamment des villages les plus exposés aux « dahalo ». Une initiative qui aura le mérite de renforcer la cohésion et la solidarité au sein des habitants du village. « Dans ces villages, les gens ont l’habitude de se coucher très tard et de se raconter leurs histoires de la journée, pendant que les enfants s’amusent sous les lampadaires », conclut Jean Pierre Errot dont le cœur est partagé entre Antoetra, un coin perdu et l’Hexagone.
CHAN-MOUIE Jean Anastase