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dimanche, mai 19, 2024
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Après 12 ans, l’Histoire à la croisée des vérités…

« Sept février » l’Histoire balbutie encore sur ce qui s’est passé réellement ce samedi du second mois de 2009. Comme toujours quand il y a mort en nombre d’hommes, se pose la question de  la responsabilité des forces en présence. Les versions divergent, hier encore, le président  Andry Rajoelina   a déclaré qu’il est blanc comme sa tenue, lors de la commémoration du massacre du 07 février 2009. Il a affirmé  mordicus que les 37 morts lors de la fusillade  resteront à jamais gravés dans l’histoire du pays, ne laissant pas l’ombre d’un doute que la responsabilité entière revient à ceux d’en face  à savoir la garde présidentielle de l’époque. De leur côté, ses adversaires politiques campent  sur la dénégation arguant le contraire avec  témoignages et preuves à l’appui. Alors qui détient la vérité ?  12 après, on n’est pas encore à même de la dire sans être contesté. Ce qu’on en sait, on peut dire relève, de l’imaginaire collectif mais qui est antagonique parce qu’ayant comme source une presse partisane caractérisée  par une dualité « style »  Miara-Manonja et Tambatra qui ne date pas de maintenant  mais de, depuis. A un enfant de douze maintenant, et en âge de comprendre que lui dire aujourd’hui, un récit orangé ou une histoire  in « TIM », sommes-nous conscients de notre responsabilité et de ses conséquences futures ?  La vraie Histoire dit-on, ne doit être  entachée de charges affectives, elle prend comme sources des informations écrites et authentiques , on n’a pas  à recourir à l’archéologique, mais on doit seulement  retrouver des rapports d’autopsie qui  doivent être tenus quelque part ainsi que ceux  des analyses balistiques, alors qui peut ordonner l’expertise d’historiens ? Il vient à l’esprit l’utilité d’une institution comme le CFM (Conseil pour le Fampihavanana Malagasy) qui devrait trancher en la matière annihilant ainsi toute interprétation fallacieuse. Mais on dira que vu le contexte malgache, ce n’est qu’un doux rêve. Stoïquement, on dira qu’il faut laisser le temps au temps pour  faire décanter les  choses. D’accord,  mais  74 ans après les évènements  de 1947, par exemple, que savons-nous exactement sur  les responsabilités  des massacres du 29 mars de cette année ? Sinon un lyrisme patriotique  pitoyable.

M.Ranarivao

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