
“ L’amigurimi” est un art japonais du tricot ou du crochet de petits animaux et de créatures anthropomorphes. Cet art asiatique commence à franchir le territoire malgache et séduit le coeur des femmes. Pourtant, faire du crochet exige beaucoup de patience, c’est la passion des perfectionnistes comme Abdelli. Elle est capable de faire tout et n’importe quelle fabrication avec du crochet. Au début, Abdelli a commencé à confectionner des napperons, des rideaux, des couvre-lits et de la broderie. Ensuite, elle a brodé des vêtements pour ses enfants. Grâce au confinement depuis mars 2020, elle a commencé à réaliser des poupées.« Je trouve ça original et unique. Le matin, je travaille et l’après-midi je fais du crochet » a-t-elle fait remarquer. Elle fait partie d’un groupe de femmes passionnées par le crochet. Cela lui permet de partager ses expériences, ses savoirs et ses petites astuces pour créer de belles choses avec les doigts et un fil. Abdelli Anna née Rakotomianina, avait 23 ans quand elle a commencé à apprendre le crochet. « J’ai appris toute seule les bases grâce à un manuel, à l’époque l’Internet n’existait pas encore » a-t-elle témoigné. Plus tard, grâce à la technologie, elle continue d’apprendre via internet. Après son mariage, elle est partie vivre en France avec son époux. « Mon mari travaille à l’extérieur tandis que moi, je suis mère au foyer. J’essaie toujours de m’organiser entre le ménage, la cuisine… et les enfants”. Depuis 20 ans, Abdelli a toujours consacré un moment de répit où elle essaie de faire du crochet pour s’évader.
Iss Heridiny