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lundi, mai 27, 2024
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Assainissement et hygiène : Une politique et stratégie nationale inefficiente

L’assainissement reste encore un grand défi pour un pays comme Madagascar.

Le ministère en charge de l’Eau, de l’assainissement et de l’hygiène serait actuellement en phase d’élaborer une nouvelle politique nationale d’assainissement. 

De nombreux défis restent à relever quant à l’assainissement à Madagascar. C’est ce que révèle et relève l’évaluation de la politique et stratégie nationale d’assainissement menée par la Cour des comptes dans son rapport public communiqué récemment. Selon ladite évaluation, « une meilleure expression de la volonté politique est à encourager » pour une meilleure efficience de la politique nationale. Cela devrait permettre « de dégager une vision nationale partagée par tous et qui résultera des besoins réels de la population, de garantir la mise en cohérence des actions disparates initiées par chaque intervenant ». En effet, l’analyse de la politique et stratégie nationale d’assainissement (2008 à 2015) démontre une multiplicité des « acteurs nationaux, ainsi qu’un foisonnement d’institutions » œuvrant dans le domaine dont la conséquence est la « fragmentation et le chevauchement des activités » et une « dispersion des efforts ». Malgré ce nombre important d’acteurs, il y aurait, toutefois, eu une faible appropriation et implication de leur part. 

Leçon

L’évaluation démontre également que « la Politique et stratégie nationale d’assainissement n’a pas été effective et sa réalisation était compromise dès le départ ». Ce, dans la mesure où la défaillance dans sa conception aurait eu des répercussions sur ladite mise en œuvre. À en croire l’évaluation, le document de la politique n’avait pas d’un cadre logique. « Lors de l’évaluation, il a été difficile de comprendre le lien entre le problème central de « pauvreté accrue » ; ainsi que la suite logique des objectifs fixés jusqu’aux actions dans la Politique d’assainissement », peut-on lire dans le rapport public. Aussi, « les actions prévues n’ont pas été accompagnées de quantification technique ou d’indicateurs objectivement vérifiables. La traduction financière était absente. Les effets et les impacts n’étaient pas explicités clairement ». Une façon pour les évaluateurs de la cour de faire comprendre que la politique n’a pas été traduite en action concrète de mise en œuvre. Face à de tels constats, la Cour des comptes se pose la question « qu’en est-il des autres politiques publiques » ?

José Belalahy

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