L’atelier de consolidation organisé par la Ceni s’est poursuivi hier. Durant ces deux jours, les participants ainsi que la commission se sont focalisés sur la sensibilisation des électeurs à s’intéresser sur les questions électorales notamment l’inscription sur les listes électorales et voter pendant les scrutins. Cette fois, l’atelier de consolidation de tous les travaux effectués a vu la participation de la société civile, des partis politiques, diverses associations de jeunes et de femmes, les associations religieuses et les journalistes.
Redevabilité. Certains participants ont avancé l’idée de la redevabilité. En effet, si elle fait partie des principes phares de la bonne gouvernance tant prônée par l’Etat, les impacts de la redevabilité ne sont pas véritablement palpables vis-à-vis des populations. Justement, Mireille Rakoto Hery de l’Oscar a avancé de nouveau l’idée de refondation à partir des « fokontany » qui, d’après elle, sont les « piliers qui fondent l’Etat et non les communes ». « En ce moment, il y a le Réseau pour la Transparence et de la Redevabilité sociale en partenariat avec la Banque Mondiale », a-t-elle affirmé. Avant de continuer que « la redevabilité doit exister à partir du chef de l’Etat jusqu’au chef du Fokontany ». L’idée de « vote responsable » a également été formulée par d’autres participants tels que le KMF/CNOE. Pour le président, Rabekijana Félix, tout est question de bonne gestion de l’argent public. « Je pense que si le budget étatique sera bien géré, le vote responsable aura lieu en 2018 », a-t-il confié aux journalistes. En outre, il propose la création « d’un fonds spécial élection » au sein du Parlement. Notons que pour les journées de jeudi et de vendredi, un autre atelier organisé par la Ceni aura lieu. Cette fois, ce sera la question de stratégie de communication qui sera développée.
Aina Bovel
