Le samedi 24 décembre dernier, l’épouse d’Augustin Andriamananoro a interpellé la Communauté internationale en envoyant une lettre à l’Ambassadrice de France et au Consul Général de France pour réclamer le soutien des autorités françaises par rapport au non-respect des droits de l’Homme, de la liberté fondamentale et de l’Etat de droit. Volanirina Andriamananoro dénonce « une persécution politique » et pointe du doigt les injustices dont est victime le Vice-président du parti MAPAR. Faut-il rappeler que Volanirina et Augustin Andriamananoro sont tous les deux des ressortissants français inscrits auprès du Consulat Général de France à Antananarivo. Cela fait donc 10 jours que l’ancien ministre de la Transition est en prison. Depuis, les partisans d’Andry Rajoelina n’ont cessé de réclamer sa libération immédiate.
Apaisement. Le 19 décembre dernier, le Bureau politique du MAPAR a interpellé le PNUD et l’ensemble de la Communauté internationale pour dénoncer « une velléité d’instaurer un régime dictatorial, la violation répétée de la Constitution et des lois, le refus du président Hery Rajaonarimampianina de respecter les engagements internationaux relatifs aux droits et libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression, la liberté d’opinion et la liberté de réunion ». En tout cas, cette affaire Augustin Andriamananoro est suivie de près aussi bien par les observateurs nationaux qu’internationaux. Le verdict qui sera prononcé demain révélera la volonté du régime HVM d’instaurer un climat d’apaisement notamment en cette période de la fête de la nativité. L’Administration pénitentiaire ayant sorti une interdiction de visite, la question est donc de savoir si ses proches ont pu bénéficier d’une mesure particulière le jour de Noël pour pouvoir rencontrer Augustin Andriamananoro dans sa cellule à la prison d’Antanimora.
Davis R