
Silence radio. Les acteurs du monde de l’éducation physique et sportive sont toujours dans l’attente de la réponse et de la suite donnée à leur demande face à la décision du ministère de l’Enseignement supérieur de supprimer les épreuves d’EPS pour cette session 2020 des examens du baccalauréat.
Suite à la décision du chef de l’Etat d’autoriser les entraînements à huis clos, la grande famille de l’éducation physique espère un retournement de situation. Le collectif des acteurs de l’EPS s’est réuni, mardi dernier, suite à l’évolution de la situation et des mesures prises. «Nous demandons la prise de décision rapide des autorités compétentes. Nous considérons que les épreuves d’EPS sont comme des entraînements pour les élèves. Nous sollicitons les responsables autour d’une discussion et d’une table ronde. La prise de décision dans les meilleurs délais facilitera la préparation de la convocation des candidats. L’organisation des épreuves respectera toujours les mesures liées à l’état d’urgence sanitaire et n’aura pas d’impact sur la tenue des épreuves écrites », recommande le collectif. Beaucoup de parents et d’élèves craignent que les candidats ne puissent pas supporter les courses de 800m et 1 000m, mais le collectif est ouvert à toute proposition pour ne pas engendrer des problèmes. Outre les acteurs dans le monde de l’EPS, des présidents de fédérations et des sportifs sont montés au créneau pour contester cette décision inédite prise par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ils jugent que la suppression des épreuves d’EPS est inacceptable car, il faut le signaler, il s’agit d’une matière à part entière comme toutes les autres. Cette contestation concerne toutes les régions du pays.
T.H