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samedi, avril 27, 2024
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Banque mondiale : Perspectives optimistes, présentées par Marie Chantal Uwanyiligira 

Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar, avec le coordonnateur national du projet CASEF Soja Sesy et son adjointe Sariaka Rabary.

Plusieurs projets, à impacts réels sur le développement socioéconomique, ont été présentés, lors de la cérémonie d’au revoir de Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar. Celle-ci a évoqué un avenir plein d’espoir pour la Grande île.

« La Banque mondiale ne s’est pas trompée d’adresse en arrivant à Madagascar, un pays qui a un taux de pauvreté de plus de 75%. Il est normal qu’il y ait de nombreux défis à relever, mais il est bien possible d’avoir du succès ». C’est par ces mots que Marie-ChantalUwanyiligira a commencé son discours face aux médias, lors de la cérémonie d’au revoir, organisée hier dans les locaux de la Banque mondiale à Anosy. D’après elle, il faut faire des efforts durant de très nombreuses années pour parvenir à développer un pays. « Ma mission a été d’apporter une petite pierre à cette traversée, qui vise à sortir Madagascar de la pauvreté », a-t-elle poursuivi

Grands chantiers

A noter que la Banque mondiale intervient dans plusieurs domaines à Madagascar. La stratégie de cette institution vient d’être établie et tourne autour de trois objectifs. Le premier vise à créer des opportunités pour les emplois. Le deuxième consiste à poursuivre le renforcement du capital humain. Et le troisième concerne le renforcement de la capacité du pays à la résilience contre les risques. Pour Marie-Chantal Uwanyiligira, certains de ces objectifs nécessitent des efforts de longue haleine qui pourraient nécessiter plus de 5 ans. En outre, elle a souligné que Madagascar doit amener son taux de croissance économique à un niveau beaucoup plus élevé. « Le taux de croissance environne actuellement les 3,5% et le pays a un taux de croissance démographique quasiment similaire. Cela veut dire qu’il n’y a pas de croissance réelle. Il est important d’avoir des réformes. L’appui budgétaire, que la Banque mondiale a accordé, concerne des réformes qui n’ont pas été faites depuis 18 ans », a-t-elle fait remarquer. D’après ses explications, les transformations nécessaires concernent, par exemple, le taux d’accès à Internet qui reste encore à 22%, contre 33% pour la moyenne en Afrique. Et même la majorité des personnes qui ont accès à ce service ne l’utilisent pas à cause des tarifs trop élevés.

Énergie

Pour la Banque mondiale, l’accès à l’électricité à Madagascar fait partie des grands casse-têtes. Selon Marie-Chantal Uwanyiligira, les plus gros risques identifiés dans les finances de l’Etat sont liés à la Jirama. « Le problème de cette société est causé par une accumulation de beaucoup de choses durant des années. En 2009, cette société ne recevait pas de subvention de l’Etat, donc c’est encore possible de la redresser, mais des réformes doivent être faites », a-t-elle mis en avant. Bref, la représentante de la Banque mondiale à Madagascar reste optimiste quant à l’avenir du pays. Elle a clôturé sa prise de parole par « Je pars avec beaucoup d’espoir »

Antsa R

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