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samedi, juin 14, 2025
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Basse-Mahavavy : Accroissement du rendement rizicole jusqu’à 6t à l’hectare

De 0,8 à 2,5 tonnes à l’hectare, le rendement rizicole dans le périmètre de la Basse Mahavavy est aujourd’hui entre 4 et 6 tonnes à l’hectare. Cette évolution s’est produite suite à la vulgarisation des améliorations des pratiques culturales, entre autres le planage, le repiquage en ligne, le sarclage, la dotation de petits matériels agricoles et l’intégration de nouvelles variétés de riz mieux adapté. En effet, il s’agit d’une pratique mise en œuvre, dans le cadre du projet MAPS (Mesures d’accompagnement du protocole sucre), financé par l’Union européenne, depuis près de 4 ans déjà. Le 27 mai dernier, les bénéficiaires du projet ont organisé une manifestation économique baptisée « MAPS Salanitra », à Ampondralava Ambilobe, région Diana, pour démontrer les changements apportés par l’amélioration des pratiques agricoles. « Ce projet a également inclu la réhabilitation du réseau hydro agricole, permettant aux riziculteurs de la plaine de la basse Mahavavy d’entreprendre deux cultures annuelles, contre une seule auparavant. Il s’agit de  la riziculture de saison durant la période de pluie et la riziculture irriguée de contre-saison durant la saison sèche », ont indiqué les promoteurs du projet, notamment le Ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage, de BRL Madagascar et de l’ONG EFA.

Appuis. La réhabilitation des  infrastructures d’irrigation figure parmi les travaux dans le cadre du projet MAPS. Celle-ci a permis l’augmentation du débit d’eau. « Après l’installation de la vanne-wagon, le débit de la prise d’Andavakantsantsa est passé de 6 000 à 16 000 litres/seconde. Une centaine d’ouvrages sur les canaux primaires et secondaires dans le domaine paysan ont également été réhabilités. 83 km de ces canaux ont été curés et ou faucardés.L’eau est arrivée à la tête des prises des canaux tertiaires dont certains n’ont pas vu l’eau depuis 30 ans. A l’initiative des usagers, des  travaux de curage de ces canaux tertiaires ont eu lieu et  l’extension des surfaces irriguées se fait progressivement. La culture de contre-saison peut actuellement être  pratiquée, d’où la possibilité de faire 2 à 3 cultures par an », indique l’ONG EFA. De leur côté, les usagers de l’eau se sont regroupés en associations, puis en Unions d’associations pour défendre leurs intérêts auprès de la SUCOMA, société preneuse de canne à sucre dans la région DIANA.

Antsa R.

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