
Le report, c’est presque une certitude, de la Coupe d’Afrique des Nations de beach soccer en 2021, va pouvoir servir les intérêts des Barea engagés dans cette compétition depuis le 31 mars dernier.
A l’allure où vont les choses et puisqu’on n’a pas pu tenir les éliminatoires des zones qui devaient se tenir en avril, on craint fort que la CAN 2020 de beach soccer ne soit reporté.
Seconde chance. Les phases finales sont prévues se tenir au mois de septembre en Ouganda tandis que le championnat du monde aurait dû avoir lieu en Russie au mois de décembre. Le conditionnel est de rigueur car on ne pense pas que la CAF verserait dans la précipitation et qu’elle prendrait toutes les précautions nécessaires pour se protéger du coronavirus.
Ce report éventuel est toutefois perçu comme une seconde chance pour les Barea qui n’ont pas pu se préparer à temps. La Fédération Malgache de Football n’a confirmé la participation de Madagascar qu’au cours de la date butoir du 31 mars. La pandémie du coronavirus a fait le reste pour empêcher tout regroupement.
Le dernier match en novembre 2019 reste donc le seul repère pour l’entraîneur Tsiavahana Solofo Ramarolahy qui n’entend pas bouleverser les habitudes.
Expérience. Il prévoit donc de reconduire les cadres comme Dell et Ymelda, mais aussi les deux gardiens de but Jhorealy et Chrétien. Son explication tient tout juste à l’expérience et plus particulièrement sur la prestation des gardiens qui ne sont pas là non seulement pour arrêter le ballon mais surtout pour diriger la stratégie du groupe. Il faut donc un gardien de métier beaucoup plus différent qu’un gardien du football à 11.
Mais le coach affirme que si on lui donne les moyens incluant la multiplication des tournois dans toute l’île en vue de pouvoir ratisser large et trouver les éléments appelés en équipe nationale, il reste confiant.
Selon lui, les Malagasy sont doués de nature pour jouer au beach soccer. Seulement, il va falloir les motiver et les encourager à se préparer,sans attendre le regroupement de l’équipe nationale. C’est connu que cette discipline requiert une forme optimale pour espérer réussir.
La balle est donc dans les rangs de la FMF.
Clément RABARY