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dimanche, avril 28, 2024
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Respect des  droits de l’Homme : « Beaucoup reste à faire pour Madagascar » selon le système des Nations Unies

La justice est le temple des droits humains.

La journée des droits humains, qui célèbre pour cette année le 75ème anniversaire de la déclaration universelle des  droits de l’Homme, sert de rappel poignant du travail colossal qui reste à accomplir pour instaurer une société respectueuse, équitable et protectrice de chaque individu.

75 ans après sa proclamation, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme demeure un idéal à atteindre, une vision à réaliser. Malgré les engagements du gouvernement, du Système des Nations Unies, et de la société civile, le respect intégral des droits humains reste un objectif lointain à Madagascar. C’est, en somme, l’appréciation du Système des Nations Unies concernant la situation des  droits de l’Homme dans le pays.

Lacunes. L’immensité des travaux à entreprendre était sur toutes les lèvres, hier, à l’occasion de la célébration de cet anniversaire dans le cadre de la journée des droits humains au canal Olympia Andohatapenaka. L’accès à la justice, pierre angulaire de tout système respectueux des droits de l’homme, demeure un objectif du gouvernement. Pourtant, il est souvent entravé par des lacunes institutionnelles et des pratiques discutables. La nécessité de construire une justice équitable et accessible se présente ainsi comme une priorité incontournable.

Discours complaisant. La dignité humaine, un droit fondamental consacré par la Déclaration Universelle, est aussi souvent objet de débat dans l’arène. Un sujet qui a irrité la secrétaire générale du syndicat des enseignants chercheurs hier, à Andohatapenaka. Elle est sortie de la salle pendant le discours complaisant du président de la commission nationale des  droits de l’Homme, car cette syndicaliste est convaincue que cette dignité est souvent atteinte pour les cas de ses collègues enseignants et enseignantes à l’Université. En tout cas, à travers l’île, les conditions de vie précaires, l’absence d’infrastructures sanitaires adéquates et la persistance de la pauvreté exposent des segments entiers de la population à des violations flagrantes de leurs droits fondamentaux. En effet, l’éradication de ces conditions dégradantes exige des initiatives concertées et durables, estiment les défenseurs des droits humains.

Communautés marginalisées. Le développement inclusif, un impératif pour assurer la prospérité durable, nécessite une attention particulière, exhorte les orateurs à l’occasion de la journée des droits humains, hier. Les populations vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les communautés marginalisées, doivent être au cœur des politiques de développement, défendent-ils.

Engagements internationaux. La protection des droits humains ne peut se faire sans la participation active de la société civile. Ce qui a justifié la présence des syndicats hier à Andohatapenaka. Les défenseurs des droits de l’homme aussi, comme les syndicats, jouent un rôle crucial en exposant les violations, en plaidant en faveur de réformes et en veillant à ce que les engagements internationaux soient respectés. Pourtant, ces derniers se plaignent des persécutions dont ils font l’objet. « Encourager et soutenir ces acteurs est essentiel pour construire une société où les droits de chacun sont respectés et protégés », plaident les syndicats.

Rija R.

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1 COMMENTAIRE

  1. La violence sous toute ses formes exercée sur les malgaches les plus modestes depuis les 15 ans de chaos, s’est beaucoup accentuée.
    On va ajouter encore 5 ans maintenant.

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