Alors qu’on parle énormément du déclin extrêmement inquiétant de la biodiversité mondiale, dont celle de Madagascar, et de la perte, voire la disparition de certaines espèces, l’on peut également se réjouir de la découverte de nouvelles espèces en 2022.
Beaucoup de mauvaises nouvelles sur la biodiversité, cette année, mais quelques bonnes nouvelles méritent aussi d’être mises sous les feux des projecteurs. En effet, en 2022, et probablement pour de nombreuses années à venir, la nature n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets. Cette année, les chercheurs se réjouissent de la découverte de 146 nouvelles espèces rapportées par l’Académie des sciences de Californie, aux Etats-Unis. Il s’agit d’espèces animales et végétales ainsi que des champignons.
Parmi les nouvelles espèces ainsi découvertes figurent 7 espèces de poissons ; 44 espèces de lézards ; 30 espèces de fourmis ; 14 espèces de plantes à fleurs ; 4 espèces de requins et 14 limaces de mer, ainsi que plusieurs espèces d’étoiles de mer ; de coléoptères ; de papillons de nuit ; de vers ; de scorpions ; d’araignées ; de crapaud ; et même, de… pucerons ! Ces espèces ont été découvertes sur les six continents, et dans trois océans.
Parmi les pays où de nouvelles espèces ont été découvertes figure une île voisine de Madagascar, à savoir les Maldives où a été découverte l’une des sept espèces de poissons décrites cette année. Il s’agit du poisson napoléon à voiles roses.
Un peu plus loin, en Nouvelle Calédonie, 28 nouveaux geckos ont été décrits. Ils viennent s’ajouter aux 13 espèces du genre Bavayia, endémiques de cet archipel.
On notera également la découverte des 14 nouvelles espèces de limaces dans la région Indo-pacifique. Les espèces en question représentent 25% de toutes les espèces connues dans cette région du monde. D’une longueur de 2 millimètres à 15 millimètres, ces espèces viennent ainsi enrichir la liste des espèces de limaces qui y ont été scientifiquement décrites à ce jour.
Pour rappel, face à la dégradation de la biodiversité mondiale, la menace de disparition des nouvelles espèces récemment découvertes n’est jamais loin. Le drame serait de voir ces espèces, à peine découvertes, disparaître à jamais.
Hanitra R.
