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dimanche, mai 26, 2024
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Bois de rose, or, zébus… : « Réseaux mafieux au sommet de l’Etat », selon le SeFaFi

Les membres du SeFaFi de dénoncer que les échecs se multiplient, notamment en matière de sécurité.
Les membres du SeFaFi de dénoncer que les échecs se multiplient, notamment en matière de sécurité.

Dans ce climat d’attentisme généralisé, les repères disparaissent peu à peu dans les milieux de l’éducation et de la justice, ou en matière de respect des personnes et de l’Etat de droit.

Pour son 14e recueil portant sur ces communiqués de 2015, l’observatoire de la vie publique dresse un tableau peu reluisant des affaires nationales. Ce recueil comporte notamment 12 déclarations qui sont virulentes les unes comme les autres sur la gestion de l’Etat. « La mayonnaise ne prend toujours pas », tel est l’intitulé de ce recueil et qui est traduit en malgache en « Manotrika atody lamokany ». SeFaFi est allé droit au but pour dénoncer certaines pratiques douteuses. « Les échecs se multiplient, notamment en matière de sécurité. Qu’il s’agisse de la ville ou de la campagne, l’insécurité, les braquages sont le quotidien du citoyen…La même situation se retrouve au sommet de l’Etat où les réseaux mafieux qui se livrent aux trafics de bois de rose, d’or, de zébus, de pierres semi-précieuses, d’espèces protégées ou de PPN bénéficient d’une totale impunité ».

Situation. Tout en signalant au passage que « les caisses de l’Etat étant vides, le gouvernement accepte toutes les offres de financement, quand il ne les sollicite pas par des appels d’offres truquées ou inexistantes ». Au vu d’une telle situation qui n’est guère brillante, Andriamandranto Ralison et consorts estiment que « l’éventualité d’un effondrement total, politique, économique et social, n’est pas à exclure. Perspective d’autant plus inquiétante que la société civile semble n’avoir ni le courage, ni l’expertise ni l’indépendance d’esprit pour informer, éclairer ou mettre en garde les dirigeants et les citoyens ». Et d’enfoncer le clou : « les tentatives de mainmise par l’Etat sur les médias comme sur les diverses organisations de la société civile, laissent mal augurer d’une évolution paisible et diversifiée de la société ».

Dysfonctionnement de l’Etat. Face à ce qu’ils qualifient de dysfonctionnement de l’Etat, l’observatoire de la vie publique propose qu’il doive y avoir une opposition digne de ce nom. « Il n’y a pas de parti d’opposition », a-t-il souligné. Il pense, en outre, qu’il est du devoir de la société civile, des syndicats et du patronat de mettre en place, le conseil économique social et culturel. Et ce, entrant dans le cadre d’une démocratie participative. Des suggestions qui restent toutefois assez évasives dans la mesure où il n’y avait pas eu d’exemples précis. Malgré tout, il a le mérite de dire tout haut ce que les gens pensent tout bas. D’ailleurs, cet observatoire de la vie publique n’a cessé de poursuivre ses actions de dénonciation et de proposition.

Dominique R.

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