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samedi, mai 17, 2025
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Briand Andrianirina : « La grève de l’ANRE n’a rien de politique »

« La grève et les revendications du personnel de l’ANRE n’ont rien de politique », selon le DG Briand Andrianirina.

Fait inédit dans les annales de la Quatrième République avec la grève générale illimitée de l’Agence Nationale de Réalisation de l’E-gouvernance qui est pourtant un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) et de surcroît, rattaché à la Présidence. Explications du DG de l’ANRE

« Cette grève n’a rien de politique », souligne d’emblée le Directeur Général de l’ANRE, Briand Andrianirina. Avant d’expliquer qu’ « il s’agit d’une question de survie pour les employés qui n’ont même plus les moyens de payer leurs frais de transport pour se rendre à l’Agence dont le siège se trouve du côté d’Antanimora ». Le communiqué publié par le service communication de l’ANRE fait état de « 11 mois sans salaire – 20 mois sans réunion du C.A ».

Dérogation spéciale. « Je n’ai pas été non plus payé », précise le DG. Une manière de dire qu’il est logé à la même enseigne que les autres. « Nous avions toujours fonctionné à coup de subventions », remémore-t-il. Tout comme il tient à rappeler que « le Secrétaire Général de la Présidence a déjà saisi le ministère des Finances et du Budget ». En 2015, toutes les transactions de l’ANRE (y compris le salaire du personnel) ont été suspendues au niveau de la Direction Générale du Trésor en raison de la non-conformité avec la procédure de gestion des EPN au sein du MFB. Dérogation spéciale a été alors accordée par la Direction de la Comptabilité Publique pour le paiement des salaires, du loyer ainsi que les factures d’eau et d’électricité. Dans la foulée, le statut de l’ANRE devait faire l’objet d’une refonte et le DG a été renommé par décret.

Revendications. En 2017, il y a eu des discussions entre le personnel qui n’a pas été payé depuis octobre 2016 et la Direction générale. « J’ai fait tout ce que je pouvais à mon niveau », retrace Briand Andrianirina. Réitérant ainsi que le déblocage (au propre comme au figuré) de la situation ne relève plus de sa compétence. Aucune solution n’ayant été apportée à leurs revendications, le personnel a décidé, à l’issue de ses réunions, d’observer une grève générale illimitée depuis le 21 août dernier. Des revendications qui portent sur trois points : Primo, réunion dans les plus brefs délais du Conseil d’Administration aux fins de validation du budget et de son déblocage au niveau du MFB. Secundo, paiement des arriérés de salaires de 11 mois et recherche de solution pérenne. Et tertio, relance des activités de l’ANRE. Lesquelles consistent en la « mise en réseau et gestion des connexions interministérielles (intranet et internet de l’Etat) au niveau central (Antananarivo : 160 bâtiments administratifs) et dans les régions (25 grandes villes). Gestion du domaine gov.mg des sites web de l’Etat (50 sites) et de la messagerie de l’Etat (4000 boîtes aux lettres). Formation des agents de l’Etat sur l’E-gouvernance. Appui au développement des projets E-gouvernance : textes réglementaires (dématérialisation des procédures administratives…), systèmes d’information et applications ». Le DG Briand Andrianirina de reconnaître que « les revendications du personnel de l’ANRE sont tout à fait normales et n’ont aucun relent politique ». Mettant ainsi en garde contre toute tentative de récupération ou d’instrumentalisation à des fins politiques ou politiciennes.

R. O

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