
Quatre candidatures à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ont été validées par la Fédération internationale de football (FIFA). La Commission de contrôle de l’instance internationale a rejeté les candidatures d’Ahmad, de Constant Omari et de Kheïreddine Zetchi.
Le sort est définitivement scellé. Ahmad ne pourra pas se présenter aux élections au poste de président de la Confédération Africaine de Football du 12 mars prochain au Maroc. La FIFA n’a pas fléchi au recours demandé par le Président Ahmad au Tribunal Arbitral du Sport. En clair, la suspension de cinq ans est maintenue. Ce qui signifie que l’ancien patron du football africain ne pourra même pas se présenter après ce nouveau mandat. Un laps de temps très long, trop long, où il lui est interdit toutes activités se rapportant au football. Quatre candidats ont eu l’aval de la FIFA pour briguer ce poste de président de la CAF dont le Sénégalais Augustin Senghor, très proche du président sortant et qui ferait figure de grand favori avec le soutien de tous les présidents des fédérations nationales qui étaient prêts à soutenir Ahmad. Mais dans ces élections devenues politiques, il ne faut jurer de rien. Le vainqueur sera celui qui aura la bénédiction du patron de la FIFA, Gianni Infantino. Dans la foulée, on ne s’étonnerait pas de voir le milliardaire sud-africain, Patrice Motsepe, rafler la mise. Le beau-frère du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a les moyens pour convaincre tout le monde. Bien évidemment, il va bénéficier de l’aide de pratiquement tout le monde pour peaufiner un programme de développement cohérent. Les deux autres candidats auront fort à faire pour espérer mobiliser l’électorat. Il s’agit de l’Ivoirien Jacques Anouma et du Mauritanien Ahmed Yaya. Tout compte fait et à moins d’un revirement de dernière minute, tout va se jouer entre Augustin Senghor et Patrice Motsepe. Sur le papier du moins.
Clément RABARY