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mercredi, juillet 16, 2025
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Café-Histoire : Quand la terre cuite parle – Décryptage par une archéologue malgache

Le samedi 5 juillet prochain, l’équipe du Musée de la Photographie de Madagascar Anjohy (Andohalo) accueillera l’archéologue Bako Rasoarifetra, dans le cadre de sa nouvelle édition du café-histoire. Cette dernière animera une causerie autour du thème « Eau et poterie : empreinte de l’humain, marqueur d’identité ».

Décrypter l’histoire à travers la poterie

Là où l’on trouve de la poterie, l’Humain a laissé une trace : elle est sa signature matérielle. En effet, sans qu’on y prête attention au premier regard, derrière chaque poterie se cache une main humaine qui l’a façonnée et utilisée.

Le terme « poterie » désigne l’ensemble des objets en terre cuite, fabriqués à partir d’argile modelée, en archéologie. Elle inclut la vaisselle (vilia et vilany tanimanga, siny, etc.), mais aussi des objets rituels, funéraires, techniques ou même des jouets (kiombiomby, sariolona, etc.).

Grâce à la matière qui la constitue, la poterie constitue l’un des vestiges les plus riches et les plus durables. Contrairement aux objets en bois, en textile ou en métal qui se dégradent, les fragments de poterie — ou tessons — peuvent se conserver pendant des millénaires.

Immersion dans le passé de Madagascar et les environs

À Vohémar, dans le Nord-Est, des poteries ont été découvertes dans une nécropole islamisée : certaines produites localement, d’autres importées, notamment de Chine (Rabemanantsoa et al. 2011). Ce site, occupé entre le Xe siècle et le XVIe siècle par des populations appelées Rasikajy, témoigne de riches échanges avec les mondes de l’océan Indien.

Une archéologue passionnée

Ce café-histoire risque fort d’être riche et passionnant puisqu’il sera animé par une historienne de formation.

Bako Rasoarifetra est de plus spécialisée en archéologie, muséologie et patrimoine. Elle est actuellement chercheure associée à l’Institut de Civilisations / Musée d’Art et d’Archéologie (Université d’Antananarivo), où elle enseigne l’archéologie, la muséologie et les études patrimoniales.

Ses travaux portent principalement sur la culture matérielle, avec un intérêt particulier pour les dynamiques entre patrimoine matériel et immatériel. Elle est l’auteure de plusieurs publications, tant nationales qu’internationales, dans ces domaines.

Le café-histoire débutera à 10 heures, ce samedi.

Hanitra Andria

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