
La campagne de reboisement 2017-2018 a été officiellement lancée le samedi 9 décembre 2017 dernier.
Faire en sorte que la Grande-Île retrouve sa renommée d’antan en termes de richesse forestière et de biodiversité. Un défis que les malgaches doivent lancer et qui requiert la responsabilité de tout un chacun. Le reboisement est un moyen, habituelle pour les responsables aussi bien du secteur public que ceux du secteur privé, de contribuer dans l’atteinte de l’objectif qui consiste à refaire de Madagascar une île verte. Une habitude – tradition – qui continue cette année avec la campagne de reboisement 2017-2018. Partageant les mêmes objectifs de celles précédentes, la campagne de cette année a été lancée officiellement dans le quartier d’Analatsara, commune rurale Ambohibary, district de Moramanga. A cet effet, les premières plantations ont été effectuées sur vingt (20) ha de terrains. Sur lequel, 1 700 plants ainsi que 700 quinines ont été plantés.
Changements climatiques. Bien que peu pollueur, Madagascar figure parmi les pays qui souffrent le plus des changements climatiques. Pluies insuffisantes dans une région, sècheresse qui se relaie avec des inondations dans d’autres. Ce qui influe gravement sur la productivité agricole du Pays. Telles sont les manifestations de la situation dans la Grande Ile actuellement. Une situation qui requiert la prise de responsabilité de tous les malgaches selon les dires du Premier Ministre Olivier Solonandrasana lors de son discours durant le lancement officiel. Pour y faire face, la Ministre Johanita Ndahimananjara de lancer le défis de reboiser chaque année 40 000 ha de terrain. Profitant de l’occasion, la ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts de rappeler la réalisation de la campagne de reboisement 2016-2017. “ Nous avons pu planter 25 000ha de terrain durant l’année 2016-2017 ”, a-t-elle fait savoir. Reboiser est une chose, faire le suivi des plants en est une autre. S’assurer que les plantes atteignent l’âge adulte est tout aussi des gestes responsables et citoyens.
José Belalahy