S’il y a des imperfections qui ont suscité de nombreuses critiques avant et pendant les Communales du 31 juillet, c’était la liste électorale. Des noms qui devraient y être inscrits sont absents, tandis que ceux qui ne devraient pas s’y trouver y sont. Pire, certains électeurs sont inscrits dans la liste électorale d’une circonscription où ils ne sont même pas domiciliés. Ces imperfections qui avaient eu d’impacts sur les résultats des élections ont terni l’image de la CENI-T. Devant ce fait, des membres de la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition, bien que leur mandat touche à sa fin après les Communales, envisagent de demander un audit sur la liste électorale utilisée le 31 juillet dernier.
Responsables. Qui étaient responsables de ces imperfections? Deux pistes seraient à prospecter. La première piste mènera vers les responsables au niveau des Fokontany. Certains chefs de « Fokontany » acquis à des causes politiques auraient retranché de la liste les électeurs qui n’allaient pas voter pour leurs candidats. Et la seconde piste se dirigera vers les responsables en charge du traitement informatique de la liste électorale au niveau de la CENI-T. Quoi qu’il en soit, le mal est fait. Certains candidats se sentent victimes des imperfections de la liste électorale. La CENI-T va être d’ailleurs dissoute par décret présidentiel après la proclamation des résultats définitifs des Communales du 31 juillet et l’organisation des partielles en cas d’annulation d’élections par les tribunaux administratifs.
R. Eugène
