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lundi, octobre 14, 2024
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Cheneso : Les bas-quartiers de Tana inondés, des moyens de transport improvisés

Une ruelle de Mahamasina inondée, les passants sont contraints de patauger dans les eaux pluviales.

Les inondations font naître de nouveaux « business ». Les passeurs à dos d’homme et les tireurs de charrette ne chôment pas.

Autant la pluie cause des désagréments pour beaucoup de monde, autant elle crée des opportunités pour certains qui ont trouvé là une occasion de se faire un peu d’argent. Il en est ainsi des passeurs à dos d’Homme et des tireurs de charrette qui monnaient leurs prestations pour transporter les « passagers » à bon port. Le coût varie de 100 à 500 ariary selon le fait qu’on transporte une personne ou une marchandise comme les motocyclettes ou les scooters. Dans le quartier d’Andravoahangy, les tireurs de charrette proposent de traverser les rues inondées pour 200 ariary. « Je n’arrive pas à compter le nombre de tours effectués en une journée mais je gagne en moyenne 8 000 à 10 000 ariary par jour. Ce sont surtout les riverains, les travailleurs ainsi que les personnes contraintes d’emprunter cette rue qui font appel à nos services », témoigne Velo, un tireur de charrette. À Andrefan’Ambohijanahary, les passeurs à dos d’homme proposent leurs prestations à partir de 100 ariary en fonction de la taille de la personne à transporter. Ce phénomène s’observe surtout dans les quartiers qui ont affaire à la montée des eaux.

Infrastructures

Malgré les pluies qui se sont abattues ces derniers jours, les lieux d’habitation sont encore épargnés par la montée des eaux. Par contre, plusieurs rues auparavant goudronnées se sont totalement détériorées au fil du temps. Les nids de poule rendent la circulation très difficile mais le pire arrive pendant la saison pluvieuse où les rues sont parsemées de vastes flaques d’eau. Une portion de la rue d’Ankasina dans les 67ha qui est une voie très fréquentée se délabre comme un vieux tissu avec d’énormes nids-de-poule remplis d’eau. Certaines rues du centre-ville font également objet de destruction progressive. Pour Ilanivato Anosipatrana, les eaux envahissent la chaussée à cause de l’obstruction des canaux par des déchets dont il a fallu mobiliser une motopompe pour accélérer l’évacuation de l’eau, le week-end dernier.

Narindra Rakotobe

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