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lundi, juin 17, 2024
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Chorégraphie : Krump et classique hors limites

Fa Valitera et Hasina Randriamiandrisoa, les deux chorégraphes de «Dépasse tes limites ».

Avec «Dépasse tes limites », chorégraphie sur les planches de l‘Ifm Analakely samedi à 15 h, le mélange de krump et de classique poussera tout de suite à s’intéresser à l’interprétation. Pour faire actuel, la performance artistique. L’expression, la justesse des mouvements pour canaliser la relation et les nuances des deux styles. Sans verser dans la facilité, le krump est une danse moderne, née dans les ghettos de Los Angeles dans les années 2000. La danse classique possède des origines remontant au XVème siècle. Donc, « Dépasse tes limites » peut aussi être vu comme un rapprochement des temps. Quelque part, la danse contemporaine est née de ces mélanges de genres. Donc, pas de nouveauté sous le soleil, mais le défi réside dans le savoir faire des chorégraphes, pouvant apporter d’autres perspectives dans la danse malgache. A féliciter aussi, la créativité qui émane de ces jeunes chorégraphes. Une équipe composée de Hasina Randriamiandrisoa, Fa Valitera, Adrien Rakotozafy, Tsiry Rajaobelison et Tsiry Kely Panda a pondu ce projet. Le synopsis de cette pièce dansée évoque la vie et la société qui « nous imposent différentes limites, différentes normes. Elles nous servent de repères et de balises pour ne pas faire n’importe quoi. Mais ces limites ne sont pas toujours à notre avantage puisque, parfois, elles nous empêchent de montrer qui nous sommes vraiment, normalisent notre identité et font qu’on ressemble à tout le monde. Elles ne nous permettent pas également d’explorer d’autres horizons, de sortir de notre zone de confort. Après les expériences de fusion avec la musique pour les trois dernières fêtes de la musique, cette fois essayons avec la danse… deux danseurs, Hasina et Fa, nous racontent comment ils ont dépassé les limites qui leur ont été imposées par leur corps, leurs familles, leur discipline, leur art, fruit de trois mois de résidence dont une partie en résidence à l’Institut ».

Maminirina Rado

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